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Comment le scénario US a ouvert les portes à la Russie ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov (D) et son homologue irakien, Mohamed Ali Al Hakim, se sont rencontrés à Moscou, le 30 janvier 2019. ©EPA

« Nous sommes prêts à apporter une assistance au besoin pour contribuer à la résolution de la crise en Irak », a déclaré samedi Mikhail Bogdanov, envoyé spécial de Moscou pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, à l’agence de presse russe RIA Novosti.

« En tant que pays ami, nous sommes toujours prêts à aider, au besoin, au règlement des problèmes. Moscou est en contact avec le gouvernement irakien. Les consulats russes sont ouverts à Bagdad et au Kurdistan (dans le nord de l’Irak) et à Bassora où les manifestations se sont intensifiées », a-t-il indiqué.

Mikhail Bogdanov a ajouté : « Nous souhaitons que les efforts pour normaliser la situation et réaliser les revendications des manifestants, qui sont d’ailleurs en grande partie légitimes selon lui, car elles concernent l’économie et les problèmes sociaux comme le chômage et la corruption, aboutissent ».

Selon une autre dépêche de l’agence iranienne, Mehr News, le Premier ministre irakien, Adel Abdul Mahdi a récemment annoncé son intention de démissionner. Dans une déclaration parue hier vendredi, il a levé un coin du voile sur les raisons de sa décision.

Plusieurs scénarios ont été imaginés pour l’avenir politique de l’Irak. L’un d’eux pourrait concerner le rejet de la démission imminente d’Abdul Mahdi par le Parlement. Un peu plus tôt, des députés avaient désapprouvé sa démission faute d’un successeur meilleur. Par conséquent, l’opposition du Parlement à cette démission est probable.

Un autre scénario qui se profile, mais qui a peu de chances de se réaliser, serait la dissolution du Parlement et l’organisation d’élections anticipées. C’est une hypothèse qui satisferait les intérêts des Américains et des infiltrés qui cherchent à remettre en cause le système politique irakien.

Le troisième et dernier scénario possible serait que la fraction majoritaire au Parlement désigne le successeur d’Abdul Mahdi. Dans ce cas, le nom du Premier ministre désigné serait remis au président irakien, Barham Saleh.

Si le Premier ministre n’est pas élu par le groupe parlementaire majoritaire, un gouvernement de coalition sera alors formé en Irak ; un gouvernement composé de membres agréés de différents partis et courants politiques.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV