Au sommaire :
1- La France sombre dans un « ensauvagement général »
Le coordinateur national du renseignement a mis en garde contre « une forme d’ensauvagement général » à laquelle fait face la France et d’autres sociétés occidentales, constatant un « degré de violence inédit », rapporte l'AFP.
Lors d’une conférence au salon dédié à la sécurité intérieure des États, Milipol, à Villepinte, en Seine-Saint-Denis, Pierre de Bousquet de Florian, le coordinateur national du renseignement, a mis en garde contre plusieurs dangers.
La France n'est « pas la seule concernée », et le djihadisme n'est pas « la seule idéologie » préoccupante, a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, il a évoqué plusieurs points « d'attention majeurs » pour les services : l'ultradroite et l'ultragauche, mais aussi « les radicaux de tous bords ».
Selon lui, cela comprend tous les groupes se distinguant par des discours « de plus en plus violents » c'est-à-dire les antispécistes, les autonomistes, les identitaires, demain peut-être une marge radicale de mouvements écologistes... »
Il a enfin évoqué « une quatrième catégorie à laquelle il faut être attentif, les États ». Si « on n'a pas constaté de véritable terrorisme étatique contre nos intérêts ces dernières années », « il n'est pas exclu qu'un État acculé puisse recourir à ce type d'extrémités. »
Source : Sputnik
2- L'OTAN ne lâche ni AWACS ni Global Hawks
Les 14 avions AWACS de type Boeing E-3 Sentry service depuis 1982 au sein de la Force aéroportée de détection lointaine et de contrôle de l’OTAN [NAEW&C] ne sont pas près de tirer leur révérence, indique le site d'actualité militaire Opex 360.
Selon la source, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays alliés, le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a confirmé qu’un contrat d’une valeur d’un milliard de dollars allait être prochainement notifié pour moderniser les E-3 Sentry de la NAEW&C.
Ces AWACS, basés à Geilenkirchen [Allemagne], dépendent de l’Organisation de gestion du programme du système aéroporté de détection lointaine et de contrôle de l’OTAN que l’on connait sous le sigle NAPMA, pour Nato Airborne Early Warning and Control Programme Management Agency, qui compte 16 États membres [Belgique, République tchèque, Danemark, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Espagne, Turquie et États-Unis].
Le Royaume-Uni y contribue en « nature » puisqu’il met les E-3D de la Royal Air Force à la disposition de ce programme.
Relancé en 2010, le programme [AGS], pour « Allied Ground Surveillance » qui vise à doter l’OTAN d’une capacité collective de surveillance et de collecte de renseignement, va enfin se concrétiser avec l’arrivée, ce 21 novembre, du premier des cinq drones HALE [Haute Altitude Longue Endurance] de type RQ-4 Global Hawk Block 40 à la base de Sigonella, en Sicile.
L’appareil a « décollé de la base aérienne de Palmdale en Californie, le mercredi 20 novembre à 10 h heures locales et a atterri 22 heures plus tard » à Sigonella, a annoncé un communiqué de l’OTAN.
Source : Opex 360
3- 200 soldats français dans le nord-est de la Syrie sous le commandement américain
200 soldats français sont toujours déployés dans le nord-est de la Syrie a révélé l'agence Anadolu dans un rapport publié le 19 novembre cite par le site d'info anglophone southfront.org. D'après la source, les effectifs français sont sous le commandement de l'armée américaine,
Selon le rapport, les forces françaises et les troupes américaines se côtoient dans les quatre positions suivantes :
1. Complexe immobilier Al-Jabsah dans la banlieue sud de Hasaké ;
2. La firme sucrière du centre-ville de Raqqa ;
3. Le gisement pétrolier d'Omar dans la campagne du sud-est de Deir ez-Zor ;
4. Le gisement pétrolier d'al-Tanak dans la campagne du sud-est de Deir ez-Zor.
L'Agence Anadolu a affirmé que les forces françaises formaient des combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG) et du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
« L'armée française ne peut maintenir sa mobilité que sous la protection des troupes américaines et des terroristes du YPG PKK », indique le rapport de l'agence.
Le mois dernier, la Turquie a conclu des accords séparés avec la Russie et les États-Unis pour contrer l'influence des groupes kurdes, notamment le long de la frontière avec son territoire. Paris n'a jamais conclu un accord similaire avec Ankara.
La France peut toujours espérer avoir un poids politique en Syrie en maintenant peu de troupes sous la protection des États-Unis dans la région du nord-est.
Source : Agence Andalou et southfront.org
4- Attentat contre Evo Morales, vidéo vengeresse a l’appui
Le président démissionnaire bolivien Evo Morales a déclaré qu'il ne doutait pas du tout que la panne technique de l’hélicoptère qui le transportait le mois dernier était une « tentative d'assassinat ».
Dans une interview exclusive avec l'ancien président de l'Équateur Rafael Correa sur RT Spanish, Evo Morales a déclaré que l'incident - apparemment une défaillance technique du rotor de queue - s'était produit alors qu'il se rendait à la cérémonie d'ouverture d’une nouvelle route.
« Au début, je pensais que c'était un accident, mais maintenant, je ne doute absolument pas qu'il s'agissait d'une tentative d'assassinat », a déclaré le président démissionnaire, ajoutant qu’il utilisait régulièrement des hélicoptères plusieurs fois par jour et même par mauvais temps pour se déplacer. « Aucun incident similaire ne s'était jamais produit », a-t-il indiqué. « Quand nous avons appris que nous avions survécu au crash, ceux qui s'attendaient à ce que le président soit tué ont été déçus », a-t-il déclaré.
Le dirigeant socialiste a imputé la responsabilité de la tentative d'assassinat au général Jorge Gonzalo Terceros Lara, général de l'armée de l'air, qui, selon lui, avait « complètement changé » ces derniers temps. Il a également souligné le fait que le leader du coup d'État, Luis Fernando Camacho, avait annoncé le même jour que les Boliviens étaient sur le point « d'assister à la chute d'Evo » et que celui-ci serait « capturé en vidéo ».
L'hélicoptère transportant le président bolivien Evo Morales a dû réaliser lundi 4 novembre un atterrissage d'urgence à cause d'un problème mécanique, un proche du chef de l'État dénonçant déjà un « attentat » au moment où l'opposition cherchait à le déloger du pouvoir.
L'appareil, un EC-145, a subi « un problème mécanique du rotor arrière au décollage, provoquant un atterrissage d'urgence », a indiqué l'armée de l'air (FAB) dans un communiqué, précisant que l'incident n'avait pas fait de blessé.
L'incident s'est produit au moment où le chef de l'État socialiste s'apprêtait à quitter un village andin où il venait d'inaugurer une route.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux et les médias locaux montrent l'hélicoptère décoller sous la pluie depuis un terrain de football, essayer de prendre de la hauteur, puis se poser précipitamment, un peu plus loin, sur un terrain boueux.
L'armée de l'air a ouvert une enquête. Dans la foulée de cet incident, l'ancien ministre de l'Intérieur Hugo Moldiz a dénoncé un « attentat » contre le président, premier indigène à diriger la Bolivie.
Source : PressTV et 24heures
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