À la frontière syro-irakienne où le passage stratégique Abou Kamal-Qaem a rouvert fin septembre, au grand dam de l'axe américano-israélien, les États-Unis viennent d'envoyer de nouveaux renforts en équipements militaires. Ce dimanche, les Américains disaient également avoir quitté leur dernière base à Alep, en Syrie. Ces évolutions renforcent les hypothèses d'après lesquelles le soi-disant retrait américain de Syrie dissimule un autre complot des États-Unis qui cherchent à acquérir une capacité de nuisance contre l'axe de la Résistance, dans les zones d'importance stratégique.
L’armée de l’air américaine a transporté plusieurs véhicules blindés à la frontière syro-irakienne la semaine dernière, alors que le lancement d’une nouvelle base US avait été annoncé dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.
Selon le journal en ligne Al-Masdar News, un C-17, un avion de transport militaire de l'US Air Force, aurait livré des véhicules d’infanterie M2A2 Bradley à la base aérienne de Jabal Goule, située à 30 km au nord-ouest du gouvernorat syrien de Hassaké.
Plutôt, l’agence de presse turque Anadolu a fait part du début de la reconstruction d’une base américaine au sud de Kobané (Ain al-Arab), une base qui avait été détruite lors de l’invasion turque dans le nord-est de la Syrie.
En ce qui concerne la nouvelle base militaire, les États-Unis envisagent de construire leur plus grande installation dans la campagne orientale du gouvernorat de Deir ez-Zor.
La construction de cette nouvelle base militaire a d'abord été rapportée par des sources kurdes locales. Cette annonce intervient au moment même où le président américain Donald Trump se vante de l’occupation des gisements pétroliers de la Syrie alors qu'il avait prétendu y retirer ses troupes.