Les analyses de la rédaction :
- 1er clash Tunisie/Israël
Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a décidé de limoger ses ministres de la Défense, Abdelkarim Zbidi, et des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, ainsi que le secrétaire d'Etat chargé de la diplomatie économique, Hatem Ferjani, a appris Xinhua mardi auprès du bureau du Premier ministre.
Ces limogeages ont été décidés après avoir consulté le président de la République Kaïs Saïed et ce, selon la même source, conformément aux dispositions des articles 92 et 89 de la Constitution. L'actuel ministre de la Justice, Kamel Jamoussi, assurera l'intérim du ministère de la Défense tandis que le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Sabri Bachtobji, dirigera la diplomatie par intérim.
Les raisons de ces limogeages n'ont pas été dévoilées jusqu'à présent mais il est fort possible que cette décision ait été prise en rapport avec les contrats militaires signés avec les parties occidentales ainsi que la présence de l'OTAN en Tunisie. Quant à l'ex- ministre des A.E., il convient de noter que le limogeage de Khemaies Jhinaoui intervient au lendemain de la publication d’informations sur la visite d’une délégation tunisienne en Israël, partagées sur les réseaux sociaux mais démenties par le ministère tunisiens des affaires étrangères.
Aujourd'hui, après de nombreuses années de brouillage politique, la Tunisie a prêté serment à Kais Saied, érudit constitutionnel et intellectuel, à la présidence. Dans ce contexte on ne peut plus croire aux médias occidentaux ... et aux félicitations de Donald Trump au président tunisien. C'est parce que l'axe américano-israélien en Tunisie est déjà en cause.
L'élection de Saied à la présidence a déjà suscité un émoi en Israël, ce qui a été dénoncé par les médias israéliens. Ce qui n’est pas si surprenant du fait que son opposant, Nabil Karoui était un allié proche des occidentaux et soutenu par des lobbies israéliens.
L’essentiel est que les puissances occidentales, y compris Israël, échouent une nouvelle fois: leur chemin en Tunisie, tout comme ailleurs au Moyen-Orient est voué à l’échec. Peu importe la forme que prend le colonialisme, il sera toujours rejeté par les peuples, là où l'autodétermination est le mandat de tout peuple libre.
- Le PDG du port de Béjaïa à Téhéran
L’intensification des efforts pour promouvoir la coopération et les échanges commerciaux dans le domaine maritime entre l’Algérie et l’Iran est de nouveau au devant de la scène. Et dans ce sillage, Halim Kasmi, président directeur général de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), vient de participer aux travaux de la 5e session du Comité mixte maritime algéro-iranien, qui s’est déroulée à Téhéran (Iran), les 22 et 23 octobre 2019.
Il est à signaler que les relations algéro-iraniennes se sont intensifiées, ces dernières années, et de nouvelles perspectives de coopération s’ouvrent aux deux pays, qui veulent hisser leurs relations économiques au niveau d’excellence des relations politiques bilatérales. D’ailleurs, «vu sa position stratégique, les qualités nautiques remarquables et les infrastructures performantes dont il dispose, le port de Béjaïa reste un moteur de développement économique pour la région et le pays. Principale plaque tournante du commerce, il constitue l’accès privilégié aux différentes industries, parce qu’il offre à ses clients des terminaux propices et compétitifs ainsi que des équipements modernes et performants, tous dédiés à l’accueil et au traitement de tous types de marchandises,» indique l’EPB sur son site. A rappeler qu’une délégation iranienne du port de Khomeiny était en visite, le mois de mars dernier, à l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL). Elle était conduite par le Directeur général de la plateforme portuaire et un représentant du ministère iranien des Routes.
Source: Depechedekabylie
- Exportation du ciment: une hausse exceptionnelle durant les huit premiers mois 2019
On dit que l’économie algérienne est totalement exsangue après plusieurs mois de manifestations. Peut-on croire les médias mainstream sur ce sujet ?
Aujourd’hui, les exportations algériennes augmente malgré les troubles sociaux. Les exportations algériennes du ciment ont dépassé 46 millions de dollars durant les huit premiers mois de 2019, une hausse exceptionnelle de près de 275%, en comparaison avec la même période de l’année d’avant, a appris lundi l’APS auprès de la direction des études et de la prospective des Douanes (DEPD).
Les exportations de ciments hydrauliques, y compris le ciment non pulvérisé appelé “clinker”, ont connu une nette amélioration, passant de 12,45 millions de dollars durant les huit premiers mois de 2018 à 46,65 millions de dollars à la même période de l’année en cours, soit une évolution de 274,75%, a précisé la même source.
L’Algérie ambitionnait d’augmenter ses exportations de ciment à 500 millions de dollars, au cours des cinq prochaines années, selon les prévisions rendues publiques du ministère de l’Industrie et des Mines...
Source: huffpostmaghreb
- La Libye compte sur l’Algérie pour augmenter ses réserves d’hydrocarbures
La Libye veut augmenter ses réserves en pétrole et en gaz et compte sur l’aide de l’Algérie pour réaliser cet objectif, affirme le président de la compagnie nationale libyenne des hydrocarbures.
La National Oil Corporation (NOC) libyenne veut augmenter sa production de pétrole et de gaz et souhaite que la Société nationale algérienne des hydrocarbures (Sonatrch) y participe dans le cadre d’un partenariat, rapporte le site spécialisé Oil and Gas Middle East, citant le président de la NOC, Mustafa Sanalla.
Le média indique que M. Sanalla a rencontré jeudi 24 octobre Rachid Hachichi, PDG de Sonatrach, et lui a fait part des projets de son entreprise d’augmenter sa production pétrolière et gazière, ainsi que du rôle qu’elle espère voir Sonatrach jouer dans la concrétisation de ses plans de développement. Par ailleurs, le président de NOC a exhorté Sonatrach à finaliser le plan de développement pour le bloc 65 dans le bassin de Ghadamès ainsi qu’à tenir ses engagements pour les blocs 95/96 du même bassin.
Dans le même sens, les deux parties ont décidé de constituer un groupe de travail conjoint chargé d'étudier les questions d'intérêts communs et les opportunités dans le domaine du pétrole et du gaz. Ils ont également convenu que Sonatrach prendrait les mesures nécessaires pour accélérer la reprise de ses activités en Libye, suspendues depuis novembre 2018 pour des raisons de sécurité...
Source: Sputnik
Après 20 ans d’absence, le tour opérateur israélien, Flying carpet, vient de reprendre l’organisation de voyages organisés au Maroc, avec des liaisons aériennes en partance d’Israël à partir de 600 dollars américains.
Ainsi, cinq vols mensuels, desservant Casablanca, Marrakech, Tanger et Oujda à partir de Tel-Aviv, seront assurés par une compagnie aérienne israélienne, à partir du mois de mai 2020.
Une formule, présentée aux touristes israéliens au tarif de 1.000 dollars, comprend le vol direct Tel-Aviv- Maroc, d’une durée de 7 heures, en plus du séjour à l’hôtel.
Rappelons que cette agence voyages israélienne, Flying carpet, qui a cessé ses activités touristiques au Maroc sur décision des autorités, disposait d’un bureau à Rabat et organisait plusieurs des voyages à Marrakech. Cela ne l’avait pas empêché de reprendre ses activités au Maroc à travers des vols indirects au départ de la France et de l’Espagne.
Cette liaison entre les deux parties intervient alors qu’en faveur de la cause palestinienne, les marocains ont toujours rejeté la présence israélienne dans leur pays. Dans ce cadre, les marocains ont manifesté, samedi dernier, au Salon international des dattes, contre la présence de l’entreprise israélienne Netafim au Maroc. Des vidéos partagées sur le Net montrent cette action et l’intervention de la police...