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Les USA et la Turquie cherchent à créer un deuxième Israël au Moyen-Orient

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les USA et la Turquie chercheraient à créer un second Israël dans la région. ©Reuters/Illustration

« Les Américains cherchent à créer avec la collusion des Turcs une zone tampon entre les frontières irakienne, syrienne et turque, constituant essentiellement un second Israël dans la région ». C’est ce qu’a déclaré un expert des questions internationales.

L’expert des questions internationales, Hossein Kanani Moghaddam, a déclaré au sujet de la dernière allégation du secrétaire d’État américain autour de l’expédition des soldats de la coalition pro-américaines de la Syrie vers l’Irak: « Il semble y avoir un plan ou une stratégie secrète dans les dernières actions des États-Unis, consistant à créer une zone tampon entre les frontières irakienne, syrienne et turque, en créant essentiellement un second Israël avec l'aide des Turcs. »


 

« Dans l'accord que les Turcs ont signé avec les États-Unis, ils ont accepté le cessez-le-feu et la formation de la zone tampon aux frontières des trois pays. Si la zone est soumis aux Américains, des actions de longue durée et hostiles seront perpétrées contre l'axe de la Résistance, la Syrie, l'Iran et l'Irak. La deuxième stratégie des Américains est de déployer leurs troupes aux frontières avec l'Irak où ils installeraient des bases, leur permettant d’intervenir dans les affaires intérieures irakiennes », a indiqué M. Kanani Moghaddam. 

Selon l’expert des affaires internationales, la troisième stratégie des États-Unis consiste à créer une zone tampon pour recréer et réactiver des groupes terroristes. il a précisé qu'« en pratique, l’OTAN tente de créer sa base dans la région sans affiliation à la Turquie. Cependant, il s’avère que les Américains n’ont rien fait qu’unir l’opinion publique kurde, syrienne et irakienne contre eux, après avoir trahi les Kurdes de Turquie. »

« La République islamique d’Iran (RII) a pour autant déclaré dès le début que la vie des Kurdes et des Syriens constituait sa ligne rouge et que leur appartenance ethnique ne lui importait pas. La RII ne collabore avec la Turquie et la Russie que sur la question de la lutte contre le terrorisme. Elle n'acceptera aucune action hostile contre les Kurdes », a finalement ajouté l’expert iranien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV