La Russie et la Chine ont opposé, hier jeudi 19 septembre, leur veto à une résolution de l’Allemagne, de la Belgique et du Koweït imposant un cessez-le-feu à Idlib en Syrie, approuvée par douze membres du Conseil de sécurité.
La Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, ont rejeté la résolution anti-syrienne du conseil de sécurité appelant à soutenir les groupes terroristes et armés dans la province syrienne d'Idlib.
Le projet de résolution a été présenté au Conseil de sécurité par l'Allemagne, le Koweït et la Belgique et appelle à examiner la situation de la province syrienne.
Les trois pays avaient appelé le Conseil de sécurité à mettre fin aux opérations militaires dans la province d'Idlib, ce qui selon ces pays avait pour objectif de protéger les civils.
« L'objectif de ce projet était de présenter la Russie comme responsable du massacre des civils à Idlib et de préserver les terroristes d'une “défaite finale”, a déclaré Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies.
Les douze membres du Conseil de sécurité ont voté pour le projet, pourtant il a été rejeté après que Moscou et Pékin ont opposé leur veto.
L’émissaire russe au Conseil de sécurité a déclaré lors de la réunion que les terroristes dans la province d'Idlib continuaient de violer l'accord sur les zones de désescalade et menaient des attaques contre les régions situées aux alentours de la province syrienne et contre la base russe de Hmeimim.
Nebenzia, déclarant que le projet soumis au Conseil de sécurité ne tenait pas compte de la question de la lutte contre le terrorisme, a annoncé que son pays ne soutiendrait jamais une telle résolution.