Le ministre iranien de l’Énergie, Reza Ardakanian, a déclaré que la Russie serait prête à investir jusqu’à 10 milliards de dollars dans l’industrie pétrolière iranienne malgré les sanctions que les États-Unis ont imposées illégalement à la participation des sociétés étrangères dans les projets énergétiques de la République islamique d’Iran.
En visite à Moscou pour s’entretenir avec les hauts responsables russes, le ministre iranien de l’Énergie a déclaré à la presse que les négociations sur la participation russe aux projets pétroliers iraniens commenceraient bientôt.
« Ces négociations vont commencer dans un proche avenir et nous espérons obtenir de bons résultats dans ce domaine », a-t-il déclaré au correspondant de l’agence de presse iranienne IRNA à Moscou, sans donner plus de détails sur le plan russe pour renforcer sa présence dans le secteur énergétique de l’Iran.
Lors de sa rencontre de lundi avec son homologue russe Alexandre Novak, les deux parties ont discuté de l’élaboration de projets communs d’investissements dans le secteur d’énergie.
M. Ardakanian a déclaré que l’un des principaux résultats de sa rencontre avec Alexandre Novak était la finalisation des documents nécessaires pour démarrer les travaux de construction d’une centrale d’électricité de 1400 MW à Sirik, dans la province de Hormozgan (sud) avec la participation de Moscou au financement du projet.
« L’Iran s’attend à ce que ce projet commence dans les deux prochains mois », a précisé le ministre iranien de l’Énergie, en évoquant que la Russie investirait 1,2 milliard de dollars dans le projet de la centrale de Sirik.
Selon M. Ardakanian, lors de ses discussions avec les responsables russes, un projet de synchronisation des réseaux électriques iraniens, russes et azerbaïdjanais avait été également examiné. « Ce projet sera appliqué un an après la fin des études de faisabilité », a ajouté le ministre.