Alors que certains rapports faisaient état de l'identité britannique du pétrolier arraisonné le 4 juillet par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Londres vient d’y apporter un démenti net.
Le chef de l'exécutif de Gibraltar, Fabian Picardo, a prétendu avoir eu une rencontre positive et constructive à Londres avec des responsables iraniens au sujet du pétrolier iranien Grace 1, saisi le 4 juillet par les Royal Marines britanniques.
« Le chef de l'exécutif de Gibraltar a rencontré hier à Londres des responsables iraniens pour alléger les tensions liées à l’arraisonnement du pétrolier Grace 1 et relever divers défis émanant de la saisie du navire en question », a expliqué un porte-parole du bureau de Picardo.
Il y a deux semaines, des commandos de la marine britannique ont attaqué un navire transportant du pétrole iranien avant de l'immobiliser à Gibraltar.
Suite à cette action, un tribunal de Gibraltar a prolongé de deux semaines, sur des motifs incompréhensibles, la saisie du navire précité.
Téhéran a qualifié de piraterie l'action britannique en menaçant d'engager à son tour des mesures en représailles.
Les tensions entre Téhéran et Londres ont été intensifiées après la saisie du pétrolier Grace 1 dans le détroit de Gibraltar où devaient s'appliquer normalement le principe de la navigation maritime libre issu des textes de droit international.