TV

Les États-Unis commencent un jeu particulièrement dangereux à Idlib qui implique l'Allemagne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des dizaines de terroristes ont été tués ou blessés lors des attaques de l’armée syrienne dans les banlieues de Hama et d’Idlib. ©Sputnik

La plupart des terroristes du Parti al-Turkistani qui ont été éliminés par l’armée syrienne lors de l’offensive de Hama sont d’origine chinoise. S'il est vrai que le président turc a promis à son homologue chinois de respecter l'intégrité territoriale chinoise laissant entendre qu'il n'agirait plus contre la province de Xinjiang, il est aussi vrai que ses efforts se sont surtout concentrés à établir un couloir dans les deux sens entre cette grande province de l'ouest chinois d'une part et Idlib de l'autre. Sur l'ordre des alliés américains et britanniques d'Ankara, ce couloir sert à conduire les ouïgours chinois dans l'enfer d'Idlib et à faire d'eux des chaires à canon en lieu et place des soldats turcs. C'est ingénieux et surtout trop retorse comme méthode à l'endroit d'un peuple que la Turquie d'Erdogan dit avoir dans son coeur. Mais ce faisant Ankara et à travers lui, les États-Unis, poussent à un renforcement des liens entre Pékin et Damas. D'ors et déjà, la Russie mène ses frappes les plus intenses contre les rassemblements des terroristes étrangers.  

Ces derniers ont attaqué la semaine dernière la banlieue du nord-ouest du gouvernorat de Hama dont ils ont perdu le contrôle dans la foulée de l'avancée fulgurante des forces syriennes.

L’armée syrienne a ainsi repoussé une attaque des terroristes qui tentaient de s’emparer de nouveau du village d’al-Hamamiyat et du sous-district de Kafr Zita situé dans le district de Mahardah, dans le nord-ouest de Hama. C'est une localité clé dans les prochaines phases des opérations pour la libération d'Idlib. 

Selon une source de l’armée syrienne, déployée dans le nord-ouest de Hama, la plupart de ces terroristes tués lors de l’offensive contre al-Hamamiyat et de Kafr Houd étaient membres du Parti al-Turkistani. Ce groupe terroriste, dont les membres sont pour la plupart d’origine chinoise font front à l’armée syrienne et aux forces russes qu'ils honnissent le plus. Ce sont ces mêmes terroristes qui se disent solidaires des qaïdistes de l'Asie centrale et du Caucase et qui ont promis de participer à la guerre anti-russe, une fois " la Syrie libérée". 

Auparavant, les terroristes avaient été déployés à Kabani, ville située au sommet d’une montagne du nord-est du gouvernorat de Lattaquié. Et c'est de là qu'ils lançaient des attaques au drone contre la base aérienne russe à Hmeimim. Ledit groupe contrôle toujours plusieurs zones à l’intérieur de Lattaquié et d’Idlib mais l'armée syrienne s'étant concentrée sur Idlib et Hama, le conflit s'est ralenti sur ce front. 

Dépôt d’armes des terroristes détruits à Hama

À Hama, l’armée syrienne avance sur fond de découverte d'énormes stocks d'armes, fournies par les Américains et les Otaniens et Israël aux terroristes. Elle vient de détruire un dépôt d’armes et de munitions appartenant aux terroristes dans le nord-ouest de Hama.

L’armée syrienne a lancé il y a quelques jours  une attaque d’envergure contre le nord-ouest du gouvernorat de Hama et y a détruit un stock d’armes appartenant aux terroristes. C'est dire à quel point est intense le trafic d'armes à destination du nord est et ouest de la Syrie où les Etats-Unis possèdent 26 bases et où ils s'apprêtent à éterniser leur présence. Or cette présence, c'est à l'Allemagne qu'ils demandent en faire les frais. Et ce non sans raison : "Au rythme où vont les combats au nord de la Syrie, la Chine n'aura d'autres choix que de s'y investir d'une manière ou d'une autre. Chaque mois de nouveaux groupes de terroristes débarquent depuis la Chine à Idlib via les frontières turques. L'appel lancé par les États-Unis à l'adresse de l'Allemagne n'est pas anodin. Il s'agit pour Washington de mettre l'Allemagne en face de l'armée syrienne mais aussi de la Russie et de la Chine. Le désir de Washington de remplacer partiellement ses troupes en Syrie par des soldats de la Bundeswehr a été interprété comme une tentative des États-Unis visant à partager la responsabilité de l’échec de leur politique au Proche-Orient avec l’Union européenne, comme disent certaines sources russes. mais à mon avis il y a plus que cela : une confrontation militaire imposée à l'Allemagne permettrait aux Américains de couper l'élan eurasiatique de Berlin et de geler à terme de nombreux projets de coopération dont ceux ayant trait à l'énergie, a estimé un expert joint par Presstv.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV