En incitant le Royaume-Uni à mettre le grappin sur un pétrolier iranien transportant du pétrole brut vers la Syrie, les États-Unis croient pouvoir interrompre l'exportation du pétrole iranien. S’ils commettent un aussi flagrant acte de piraterie, c'est que les sanctions américaines ont perdu de leur efficacité aussi bien contre l'Iran que la Syrie. Le régime de sanctions américaines s'est effondré sous les coups de la Résistance. Les convois de pèlerins irakiens traversent régulièrement les frontières syriennes depuis le mois de mai. La route sera sous peu praticable pour les camions-citernes iraniens qui feront route vers les villes syriennes.
Des sources diplomatiques syriennes ont déclaré à Al-Akhbar que le poste-frontière reliant al-Qaïm, en Irak, à Abou Kamal, en Syrie, sera rouvert dans les semaines à venir.
« Pour le moment, c’est uniquement ce poste-frontière qui sera rouvert en moins d’un mois », ont ajouté les mêmes sources.
Al-Akhbar précise que cette décision a été prise lors d’une réunion entre de hauts responsables militaires syriens, irakiens et iraniens, tenue en mars à Damas.
D’autre part, des sources sécuritaires irakiennes ont confié à Al-Akhbar que des efforts étaient en cours dans l’ouest de l’Irak pour réparer les routes menant au poste-frontière. « La réouverture du poste-frontière al-Qaïm/Abou Kamal favorisera le transfert de marchandises et la circulation des voyageurs », ont ajouté les sources irakiennes.
Dans la foulée, une source proche du bureau du Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi a déclaré que la fermeture dudit poste-frontière était due à des consignes de sécurité.
« Ce que le gouvernement irakien cherche est de développer ses relations avec ses voisins et il n’existe aucune restriction. Mais comme des agissements de Daech avaient été repérés dans la région, l’ouverture du poste-frontière a été reportée. Bagdad est résolu à approfondir ses relations avec Damas sur tous les plans mais il attendait la fin de la menace terroriste avant de rouvrir le poste », a-t-on appris de la même source.
Cependant, d’autres sources proches d’Adel Abdel Mahdi réaffirment que la décision de fermer tous les postes-frontières reliant l’Irak à la Syrie aurait été prise lors du mandat de l’ancien Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi, sous pression des Américains.
