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Les Émirats disent ne disposer d'aucune preuve contre l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La fumée émanant du pétrolier norvégien Front Altair dans la mer d'Oman, le 13 juin 2019. ©AFP

Les Émirats arabes unis ont refusé d’accuser une partie ou une autre dans l’incident qui s’est récemment produit dans la mer d’Oman.

Abdallah ben Zayed Al-Nahyane, ministre émirati des Affaires étrangères, a déclaré, ce mercredi 26 juin, que son pays n’était pas en mesure d’accuser l’Iran d’implication dans l'attaque contre des pétroliers dans la mer d’Oman, faute de preuves crédibles.

« Honnêtement parlant, nous ne pouvons pointer du doigt aucun pays car nous n’avons pas de preuve », a déclaré Abdallah ben Zayed Al-Nahyane.

En visite en Russie pour rencontrer son homologue russe, le chef de la diplomatie émiratie a ajouté: « À ce propos, nous avons besoin de preuves précises et convaincantes. »

Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre russe des Affaires étrangères, Abdallah ben Zayed Al-Nahyane a souligné qu’Abou Dhabi ne voulait pas une escalade des tensions dans la région du golfe Persique. Les incidents visant les pétroliers sont des « actes de sabotage », a-t-il indiqué. 

Le site web yéménite al-Najm al-Thaqib a récemment révélé une rencontre entre des dirigeants de monarchies arabes du golfe Persique et des responsables du Mossad pour la formation d’une bande de saboteurs chargée de mener des missions dans l’Océan indien et la mer d’Oman.

Le jeudi 13 juin, une explosion a touché deux pétroliers baptisés « Front Altair » et « Kokuka Courageous ».

Les États-Unis et le Royaume-Uni n’ont pas tardé à accuser l’Iran sur la base d’un enregistrement vidéo suspect dont l’authenticité n’a pas encore été confirmée. Mais l’Allemagne et d’autres pays européens se sont abstenus d’accuser l’Iran et ont jugé « insuffisants » les éléments extraits de la vidéo en question. La Russie, elle aussi, a évité toute accusation tant qu’une enquête n’aura pas été menée.

Dans la foulée, le directeur du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolaï Patrouchev, a qualifié de « non professionnels » les renseignements ayant été fournis à propos de cet incident.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV