Dépité par l’échec de son offensive destinée à s’emparer de Tripoli, le maréchal Haftar entend répandre le conflit aux champs pétroliers libyens.
Le quotidien britannique The Times s’est référé à Mustafa Sanalla, président de la Compagnie nationale pétrolière libyenne, qui a déclaré que la Libye serait détruite en cas de démembrement de son secteur pétrolier, qui est un facteur d’unité pour le pays.
« Si les gisements pétroliers se transforment en un champ de bataille, les parties en conflit mettront la main sur les pétrodollars pour financer leurs combats », a ajouté Mustafa Sanalla.
Le responsable libyen a révélé un accord signé entre le gouvernement de Tobrouk, basé dans l’Est, et des compagnies factices dont le siège est aux Émirats arabes unis et en Égypte, qui permet la vente du pétrole libyen à 55 dollars le baril.
À noter que les Émirats arabes unis et l’Égypte soutiennent le maréchal Haftar.
Il y a quelques jours, des sources concordantes à Washington ont confié au quotidien britannique The Guardian que le président américain a été en quelque sorte déçu du maréchal Haftar.
Le journal britannique a ajouté que Washington n’envisageait pas l’option militaire pour régler la crise en Libye, car Trump ne voulait pas que son pays s’implique dans un nouveau conflit.
Le maréchal Haftar est attendu prochainement à Washington pour rencontrer le président américain.