Les 4 et 5 mai marqueront encore pour bien longtemps la mémoire collective des Israéliens, si tant est qu'une telle mémoire existe : les 690 missiles tirés contre les colonies sionistes ont largement changé la donné et marqué l'émergence d'un bloc de la Résistance qui à la faveur des trahisons et des lâchetés cristallisées autour du Deal du siècle, semble avoir attirer à lui, toutes les forces vives du Moyen-Orient. De nouvelles révélations viennent de se faire sur ces 48 heures de bataille de la Résistance israélienne contre Israël. Interrogé par Qassam.ps, Abu Ma'az, commandant des Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas a apporté de nouvelles précisions sur la puissance du feu palestinienne, manifestée début mai.
« La portée moyenne de nos missiles tirés contre les colonies israéliennes s'est nettement améliorée, un fait que mêmes les Israéliens ont reconnus à contre cœur. Mais outre la portée de nos engins, l''intensité de nos tirs s'est amplifiée : les combattants palestiniens ont tiré des centaines de missiles à large charge explosive en moins de trentaine heures en direction de la Palestine occupée. Et puis la riposte aux frappes israéliennes contre Gaza s'étendue sur un large rayon qui inclut la région stratégique de Beer-Sheva : 85 missiles se sont abattus sur Beer-Sheva tandis qu’Ashdod a été pris pour cible de 80 missiles. »
Le commandant a précisé que l'unité balistique de la Résistance avait réagi suivant un plan de guerre bien prémédité basé sur des frappes progressives et "par palier" en termes de puissance de destruction et de la portée.
« En riposte à la poursuite des frappes de l'aviation israélienne contre les zones civiles à Gaza, nous avons donc étendu notre action et procédé à des tirs de missiles simultanés et multidirectionnel contre les zones sensibles en Palestine occupée. Quelque 56 missiles se sont ainsi abattus sur Ashdod, 60 autres sur Ashkelon et Beer-Sheva et ceci dans un laps de temps très limité», s’est-il félicité.
Selon le commandant palestinien, la tactique de tir simultané est désormais entrée dans la stratégie de guerre de la Résistance car il s'agit d'une tactique bien porteuse qui porte largement au grand jour les multiples défaillance du bouclier antimissile israélien dit Dôme de Fer.
« Ainsi, le Dôme de fer israélien a-t-il échoué à intercepter la plupart de nos missiles dans un contexte de tir bien nourri de notre part qui provoquait des dégâts à l'ampleur croissante. Les Israéliens ont été largement pris au dépourvu par une tactique de guerre qu'ils n'avaient jamais vu de notre part. En fait, ils ont bien compris qu'ils avaient pris du retard par rapport à la Résistance n'ayant rien à mettre sur la table que leurs frappes aériennes sommes toute bien inutiles. Certains officiers israéliens plaidaient en faveur d'une intervention terrestre; Mais en Israël tout le monde savaient que c'est un coup de bluff et que l'Armée de terre israélienne est en lambeaux. Alors Israël a fini par quémander un cessez-le-feu en invoquant l'aide égyptienne. »
Interrogé sur le type de missile employé par Qassam, le commandant a affirmé qu'il s'agissait de missiles " Sejil" de fabrication palestinienne parmi lesquels figurait les S-40 qui se sont abattus sur Ashdod et Ashkelon en causant énormément de dégât et en provoquant des pertes pour la première fois dans les rangs des colons.
Abu Ma'az a déclaré que les Brigades Qassam avaient réussi à frapper des cibles stratégiques de l’ennemi israélien, dont une batterie de Dôme de fer :" Mais les médias israéliens y maintiennent un black-out total part crainte de la réaction de l'opinion israélienne".
Le commandant palestinien a mis en garde Israël contre toute tentative destinée à mettre à l’épreuve la patience de la Résistance ou tout recours à un nouvel aventurisme insensé. « Les Brigades Qassam disposent d’un large éventail de moyens que l’ennemi ne soupçonne même pas », a-t-il conclu.
Lire aussi: Israël frappé : les services de renseignement israéliens infiltrés ?