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Hmeimim : qui met à l'épreuve le système antimissile Pantsir russe ?

Les débris d'un drone. (Archives)

La guerre s'intensifie dans la campagne de Hama entre l'armée syrienne et ses alliés d'une part et la Turquie de l'autre, l'affaire des S-400 russes vendus à Ankara ne constituant qu'un simple épisode. En effet, de contre-offensive en contre-offensive, les terroristes retranchés à Kabani à Hama, aidés par ces autres terroristes d'origine chinoise et appartenant au parti du Turkestan, multiplient les attaques.

Des dizaines de drones ont été lancés à l'assaut des positions syriennes mais aussi de la base aérienne russe de Hmeimim, drones dotés de missiles. Selon les observateurs, la Turquie n'est pas la seule partie à soutenir les terroristes et leurs attaques. Il y a aussi les États-Unis qui agissent dans l'ombre, eux qui cherchent depuis bien longtemps à percer l'énigme des batteries de missiles antimissiles et autres appareils russes déployés sur la base de Hmeimim. 

Un drone piégé a été renversé mercredi 22 mai par l’armée syrienne près de l’aéroport de Hama. Les médias syriens ont rapporté que l'armée syrienne a abattu ce drone armé et piloté par les terroristes non loin de l’aéroport.

Ces derniers jours, d’intenses affrontements à Hama ont opposé les militaires syriens aux groupes terroristes.

Selon des témoins oculaires, l’avion sans pilote en question aurait été conduit par GPS (système mondial de positionnement). Il s’apparentait aux drones qui avaient été utilisés pour attaquer la base aérienne russe en Syrie. Récemment, la centrale électrique d'al-Zara située dans le sud de Hama a fait l’objet d’une attaque similaire.

L’armée syrienne a vigoureusement combattu le groupe terroriste du Front al-Nosra (ex al-Qaïda en Syrie, aujourd'hui rebaptisé Hayat Tahrir al-Cham). Selon le ministère russe des Affaires étrangères, dans une seule opération, 500 terroristes affiliés au Front al-Nosra faisait front à l’armée syrienne.

Les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham opérant à Idlib utilisent de plus en plus des drones artisanaux armés guidés par GPS contre les forces gouvernementales syriennes à Hama mais également la base militaire russe de Hmeimim.

Lire aussi: Des soldats syriens tués par des terroristes à Idlib; y a-t-il un lien avec la menace de guerre d'Ankara?

Les groupes terroristes recourent à ces drones dotés d’une structure légère en bois et en polystyrène, plus rarement en fibre de carbone.

Ces drones disposent d’un système de guidage GPS assez précis destiné à un usage militaire. Les terroristes déployés à Idlib se fournissent en composants électroniques et opto-électroniques en Turquie.

L’histoire opérationnelle de ces drones artisanaux en bois est assez riche: des dizaines d’engins de ce type ont été lancés sur la base russe de Hmemim; neuf autres ont été utilisés pour détruire les infrastructures de production d’énergie électrique à Hama et à Alep; un drone artisanal a atteint le QG de campagne d’une unité militaire syrienne en opération au nord de Hama; un autre a lâché des obus de mortier sur une centrale électrique au sud de Hama; d’autres ont été utilisés pour lâcher des grenades ou des bombes à clous.

Enfin depuis très peu de temps, une version améliorée de ces drones a lancé une roquette sur un bâtiment administratif avant d’être abattu.

Source des photos: Strategika51

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV