Au Yémen, l’armée et les Comités populaires d’Ansarallah ont tiré, le mercredi 1er mai 2019, un autre missile balistique de type Zelzal-1 sur les positions des agresseurs saoudiens à Hajjah, dans le nord-ouest du Yémen.
Plusieurs agresseurs saoudiens ont été éliminés et un certain nombre d’autres blessés lors de cette attaque balistique.
Par ailleurs, l’unité balistique des forces yéménites a tiré, ce mardi 30 avril, un Zelzal-1 sur une base des militaires saoudiens à Najran dans le sud-ouest du royaume.
« Cette attaque balistique a fait plusieurs morts et blessés côté saoudien alors qu’un de leurs véhicules militaires a été pulvérisé », a-t-on appris d’une source militaire qui s’exprimait à l’antenne de la chaîne d’information yéménite Al-Masirah.
Les forces yéménites ont aussi détruit ce mardi un autre véhicule blindé des Saoudiens à al-Agacher, dans la province de Najran.
Le 25 avril, le corps du génie militaire de l’armée et d’Ansarallah a réduit à néant six autres véhicules militaires des mercenaires à la solde du régime de Riyad dans la même province.
Trois autres missiles balistiques avaient été abattus ce lundi 29 avril sur un bastion des sous-fifres de Riyad dans les provinces d’ad-Dali (sud) et de Hajjah (ouest).
Le porte-parole de l’armée yéménite, le brigadier général Yahya Saree, a souligné que l’armée yéménite continuait à accroître ses capacités défensives afin de mieux protéger le pays face aux agresseurs. Il a annoncé que le Yémen disposait d’un imposant arsenal de missiles stratégiques.
Les forces yéménites ont intensifié leurs attaques balistiques contre le Sud saoudien en représailles aux bombardements meurtriers de la coalition saoudienne contre les civils et les zones résidentielles.
La puissance défensive de l’armée et d’Ansarallah se renforce chaque jour, en dépit du blocus multidimensionnel imposé par le régime saoudien.
L’Arabie saoudite et ses alliés ont déclenché, en mars 2015, une offensive militaire d’envergure contre le Yémen pour ramener au pouvoir le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi. Cette guerre n’a porté d’autre fruit que la destruction des infrastructures du Yémen et la mort de plusieurs dizaines de milliers de civils yéménites. Des dizaines de milliers d’autres ont été blessés.