La consommation de drogue, qui s’est généralisée parmi les forces d’occupation israéliennes alors qu’elles sont en pleine mission, a mis Tel-Aviv devant un défi majeur. C'est ce qu'affirme la presse israélienne. "Sous l'effet de drogue, les soldats israéliens perdent leurs armes et d'autres équipements militaires sensibles quand ils sont en mission dans la bande de Gaza, ce qui s'avère hautement périlleux puisque les Palestiniens ne tardent pas à s'en emparer", dit la presse israélienne. Mais le fléau ne touche pas que l'armée de terre.
Le journal Israël Hayom, a récemment fait état de l’arrestation de trois militaires de l’aviation israélienne accusés d’avoir consommé de la drogue alors qu’ils étaient en pleine mission sur une base aérienne qui se trouve à environ 85 km au sud de la ville de Beer-Sheva.
Les trois militaires qui servaient dans le service de secours aérien ont avoué s’être drogués durant dix mois. "Ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'Armée de l'air qui compte grandement sur ses effectifs pour mener à bon terme ses frappes à la fois à Gaza, en Syrie et ailleurs!".
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"C'est un sentiment de mal-être qui s'étend au sein de l'armée où le nombre de suicides croît de façon exponentielle. Le suicide a été l’une des principales causes de mortalité des soldats israéliens en 2016, ajoute le journal.
Selon Israël Hayom, l’usage des drogues parmi les militaires de l’armée israélienne au moment de l’opération s’est généralisé de façon considérable. Ce qui affecte leur combativité de façon indéniable. En 2018, 54.3% des militaires sionistes auraient consommé au moins une fois de la drogue. Yediot Aharonot, un autre journal israélien, annonce que la consommation de cannabis parmi les militaires qui était à 11% en 2009, a considérablement augmenté.
Le phénomène conduisant à la perte d’armements et de munitions des militaires suscite l'inquiétude de la hiérarchie militaire qui recourt à tous les moyens pour y faire face, précise le journal. Car, les armes perdues risquent de se retrouver entre les mains de l’adversaire.
De la même façon une importante quantité d’armes des militaires israéliens a été perdue dans la nuit du mercredi 24 avril dans la bande de Gaza où Israël fait face à ce qui appelle " la militarisation des Palestiniens à l'aide de Gaza". "Or parmi les armes disparues figurent des caméras infrarouges conservées dans une boîte spéciale équipée de deux serrures". C'est bien inquiétant pour un régime israélien qui fait effectivement face à une multiplication des attaques anti-israéliennes en Cisjordanie. Dans son dernier discours daté du 21 avril, le secrétaire général du Hezbollah, Nasrallah revenait d'ailleurs sur la faiblesse organique de l'armée israélienne la soulignant en ces termes :
"Toute guerre israélienne hypothétique, pour parvenir à réaliser ses objectifs fixés, nécessite une opération terrestre. Le temps où la force aérienne suffisait à remporter une guerre est révolu. C'est aujourd'hui une réalité militaire basique acceptée dans le monde entier. Si Israël veut lancer une guerre, pour pouvoir y réaliser ses objectifs, il est contraint de lancer une offensive terrestre. Et à travers Israël, on répète sans cesse que l'infanterie israélienne est incapable de se lancer dans une guerre. De nombreuses raisons nous poussent à... me poussent personnellement à pencher pour l'improbabilité de ce choix".