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La tuerie est une mise en garde contre la France

Des policiers mobilisés à Christchurc en Nouvelle-Zélande, après deux fusillades dans des mosquées, le 15 mars 2019. ©AFP

Que l’un des auteurs de la tuerie évoque le nom de la France et dise avoir commis son crime après son séjour dans ce pays ne peut être qu’un avertissement : et si jamais un tel crime était commis dans le pays européen qui compte le plus de musulmans ? Les commanditaires de cette tuerie, qui est loin de ressembler à un acte isolé, auraient tenté de lancer une mise en garde : la France devra coopérer, sous peine d’avoir à faire face à des tragédies semblables, potentiellement propres à déboucher sur une guerre civile. Après tout, la situation politique et sociale y est explosive. Il suffit d’un tout petit déclic pour que tout explose. La vigilance s’impose.

Les attentats terroristes qui ont secoué, ce vendredi 15 mars, la Nouvelle-Zélande bien loin de la Syrie, de l’Irak, de l’Afghanistan et du Yémen où une pluie d’armes fabriquées en Occident s’abat assez régulièrement sur les civils, ont amené le ministre français de l’Intérieur à renforcer la surveillance sur les lieux de culte dans son pays.

Cité par Sputnik, Christophe Castaner, ministre français de l’Intérieur, a indiqué dans un tweet que la surveillance sur les lieux de culte serait donc désormais renforcée.

Le tweet du ministre français se veut solidaire aussi des Néo-zélandais et il est publié peu de temps après que deux fusillades ont éclaté dans deux mosquées du le centre-ville de Chrischurch.

 

 

«Solidarité avec le peuple néo-zélandais endeuillé par l'odieuse attaque terroriste de Christchurch. Mes premières pensées vont aux proches et aux familles des victimes dont nous partageons l'émotion et la tristesse. Soutien à la police néo-zélandaise engagée contre la haine et la barbarie», a écrit Castaner cité par Sputnik.

Qualifiant l’incident de pure attaque terroriste, la Première ministre néo-zélandaise a annoncé que le niveau de menace dans son pays avait été placé au maximum.

Ayant fait état de la mort de 49 personnes, la police néo-zélandaise fait savoir que les quatre suspects interpellés dont trois hommes et une femme, appartiennent tous à des milieux extrémistes sans pour autant jamais avoir faire l’objet d’une quelconque surveillance policière.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV