Le général de brigade Qassem Taghizadeh, a eu une rencontre avec le général de division, Othman al-Ghanmi le chef d’état-major des Forces armées irakiennes.
Le général Taghizadeh qui s’était déplacé en Irak à la tête d’une délégation, vient en effet d’avoir une rencontre aujourd’hui, lundi 25 février avec le général al-Ghanmi, rapporte l'agence de presse iranienne IRNA.
Lors de cette rencontre où était présent aussi, Mostafa Moradian, l’attaché militaire de l’Iran à Bagdad, les deux parties ont discuté des voies d’approfondissement des relations entre les forces armées des deux pays.
Renforcer la stabilité et la sécurité dans la région, passer en revue le dernier état de la coopération entre les deux pays, définir les horizons et les perspectives de coopération en matière de défense et annoncer la volonté d’échanger davantage avec les forces armées irakiennes contre le terrorisme dans la région ont fait parties des thèmes abordés lors de cette réunion par la délégation iranienne.
Le vice-ministre iranien de la Défense a également rencontré séparément le ministre irakien de la Défense par intérim, le général de division, Mohammad Javad al-Abadi.
L’Iran et l’Irak collaborent également avec la Syrie et la Russie depuis trois ans dans le cadre d’un centre d’information quadripartite, basé à Bagdad et dans le but de lutter contre le terrorisme et en particulier le groupe Daech sévissant en Irak et en Syrie.
Cette rencontre se fait à un moment où les sources israéliennes rapportent qu’elles ont l’intention de cibler les Hachd al-Chaabi en Irak. Israël a peur que cette force de mobilisation populaire se dote de missiles balistiques qui mettront les équilibres militaires en cause dans la région. Washington a tenté d’éloigner les Hachd de ses bases situées à la frontière syro-irakienne et dans les régions du nord-ouest de l’Irak, mais il n’a jusque-là pas réussi dans ce dessein. Car en dépit des mises en garde américaines, les Hachd accroissent leurs activités chaque jour un peu plus dans la région irakienne d’al-Anbar, à l’ouest de Mossoul, sur la frontière syro-irakienne. Cette force de mobilisation populaire contrôle la voie internationale qui relie l’Irak, la Syrie et la Jordanie.