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E-Press du 16 février 2019

Gilles Sacaze : « On fracture artificiellement la société ! » ©www.lemediatv.fr

Au sommaire :

1. Répression macronienne : la DGSE indignée !

Surfant sur la vague des propos d’un des milliers de Français qui se sentent réprimés par le régime de Macron, un certain M. Christophe Chalençon, qui a affirmé que des paramilitaires sont prêts à faire tomber le gouvernement, Castaner a tweeté ceci : « Ainsi donc un des leaders des Gilets jaunes nous annonce un coup d’État militaire... C’est une comédie à l’italienne ou juste un nouveau délire personnel ? »

Les analystes croient pour autant que le coup d’État, c’est la Macronie qui l’a fait contre les Français. L’obstination du régime macronien à réprimer est ahurissante.

Et la violence à laquelle il pousse la police l’est encore plus. Lors d’un entretien avec Aude Lancelin, animatrice du Média, un site d’actualité français indépendant, Gilles Sacaze, un ancien officier du département action de la DGSE aborde le mouvement des Gilets jaunes, sa perception dans les rangs de l’armée et de la police et dénonce la répression mise en place par le gouvernement.

2. USA-OTAN : l’Europe cède au chantage

OTAN : les pays européens devraient dépenser 90 milliards d’euros de plus pour porter leur effort de défense à 2 % du PIB

Voici une étude qui confortera le président américain, Donald Trump, dans l’idée que les membres de l’OTAN n’investissent pas suffisamment dans leur défense. Enfin presque…

Publiée en marge de la Conférence annuelle sur la sécurité à Munich par l’International Institute for Strategic Studies (ISS), basé à Londres, cette étude affirme en effet que les pays européens appartenant à l’Alliance atlantique devraient dépenser plus de 100 milliards de dollars supplémentaires pour leurs capacités militaires afin de respecter l’engagement qu’ils ont pris en 2014 de porter leur effort de défense à 2 % de leur PIB d’ici 2024.

« Un moyen rapide de mesurer les contributions européennes à la défense collective consiste à calculer la part de leur PIB consacrée aux dépenses militaires.

Selon les critères de l’IISS, en 2018, seuls quatre des 27 États membres européens de l’OTAN respectaient le seuil symbolique des 2 % : l’Estonie, la Grèce, la Lituanie et le Royaume-Uni. Quatre pays n’étaient pas loin derrière : la France (1,91 %), la Lettonie (1,99 %), la Pologne (1,97 %) et la Roumanie (1,93 %) », indique cette étude.

En outre, sur la base des budgets 2018, les membres européens de l’OTAN « auraient dû dépenser 102 milliards de dollars [90 milliards d’euros] supplémentaires en plus des budgets existants, pour atteindre les 2 % du PIB », indique Lucie Béraud-Sudreau, de l’IISS, qui souligne toutefois que cet écart s’est réduit par rapport à 2014, année où cet engagement sur les 2 % du PIB avait été pris lors du sommet de l’OTAN au Pays de Galles.

Cela étant, l’IISS estime que cet objectif ne sera pas atteint en 2024 au regard des « tendances actuelles ».

Une autre donnée intéressante livrée par l’IISS concerne les dépenses que les États-Unis consentent pour la défense de l’Europe.

Et elle relativise la question du « fardeau » que le seul contribuable américain aurait à supporter…

Ainsi, si le budget du Pentagone est le plus important du monde, le centre britannique a calculé que, « globalement, les dépenses américaines directes pour la défense en Europe ont atteint 35,8 milliards de dollars en 2018, soit 5,6 % du budget militaire américain. »

3. La Russie menace la Norvège ?

En mars 2018, le chef du renseignement militaire norvégien (Etterretningstjenesten), le général Morten Haga Lunde, révéla que 9 bombardiers russes en provenance de la péninsule de Kola avaient simulé, un an plus tôt, un raid aérien contre les radars Globus II et III, installés sur l’île de Vardø.

Lors d’un discours prononcé devant la Société militaire d’Oslo à l’occasion de la publication du rapport annuel de l’Etterretningstjenesten sur l’état des menaces concernant la Norvège, le général Lunde a fait état d’un second raid simulé par l’aviation russe contre ces mêmes installations radar norvégiennes.

« Le scénario était très similaire à celui du 24 mars 2017, mais avec, cette fois, plus d’avions, en l’occurrence 11 bombardiers tactiques Su-24 “Fencer”, a déclaré le chef du renseignement militaire norvégien.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV