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Les forces spéciales américaines ont assiégé al-Baghdadi à Deir ez-Zor

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat américain est assis dans son véhicule blindé sur une route menant à Manbij, le 4 avril 2018. ©AP

Qu’ils le veuillent ou pas, les Américains sont amenés à quitter tôt ou tard la Syrie. Peuvent-ils justifier plus de sept ans de présence militaire stérile dans le pays ? Rien n’est sûr. Il leur faut un coup de théâtre, lequel impliquerait leurs supplétifs takfiristes, kurdes et leur pièce maîtresse Abou Bakr al-Baghdadi.

Un haut responsable irakien a révélé que les forces américaines avaient encerclé Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’organisation terroriste Daech, après s’être infiltrées sur le sol syrien via l’Irak.

« Une unité des forces spéciales américaines, escortée par une unité de miliciens kurdes armés appartenant aux Forces démocratiques syriennes (FDS), est arrivée en Syrie via l’Irak après avoir reçu des informations concernant la présence d’Abou Bakr al-Baghdadi à l’intérieur d’une région d’une superficie de 10 kilomètres carrés dans la province de Deir ez-Zor. Selon les informations, al-Baghdadi se cache dans une localité située dans la campagne de Deir ez-Zor, entre al-Baquz et al-Marachidah au sud, al-Safafaneh à l’ouest, et le désert d’Abou Kamal à l’est. L’unité des forces spéciales américaines avait été déployée sur une base militaire à Erbil, dans le nord de l’Irak, avant de traverser la frontière syrienne », explique le responsable irakien qui a requis l’anonymat.

Et d’ajouter : « Autant que nous sachions, les forces spéciales américaines ont pour mission de capturer vivant al-Baghdadi. En effet, les forces américaines sont entrées dans des régions qui ont déjà chuté militairement parlant. Vient à l’appui de cette affirmation la réticence des forces kurdes syriennes à s’infiltrer dans de petits villages qui restent sous le contrôle de Daech, d’autant plus que les forces kurdes sont en mesure de prendre le contrôle desdits villages grâce à une couverture aérienne américaine. »

Concernant la décision des Américains de capturer vivant al-Baghdadi, le haut responsable irakien a déclaré que Donald Trump aurait besoin d’un fait d’armes qu’il pourrait présenter à la société américaine, d’autant plus qu’al-Baghdadi en sait beaucoup trop sur une quantité de sujets gênants, notamment les contacts de Daech avec d’autres parties en Syrie et en Irak.

Le responsable irakien a pourtant estimé « très peu probable » que les Américains puissent capturer vivant le chef de Daech.

« Abou Bakr al-Baghdadi pourrait se faire exploser avant d’être capturé par les Américains », a-t-il précisé.

Sur la base d’informations authentiques et de révélations de responsables de certains pays, il semblerait que les Américains, dont les contacts avec Daech et les soutiens à ce groupe terroriste ne sont plus cachés à personne, aient décidé de capturer al-Baghdadi avant qu’une autre partie ne le fasse et qu’il puisse révéler ses relations avec les États-Unis.

Une source sécuritaire irakienne affirme que l’unité des forces spéciales américaines qui sont en mission pour capturer al-Baghdadi pourrait être la même équipe qui avait été envoyée pour retrouver Oussama ben Laden, chef d’al-Qaïda. Celui-ci avait été finalement abattu dans le nord-est du Pakistan en 2011.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV