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Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères en Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le vice-ministre polonais des Affaires étrangers rencontre son homologue à Téhéran. ©ISNA

Téhéran a vivement protesté contre la décision de Varsovie de coorganiser une conférence anti-iranienne. Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Maciej Przemysław Lang, est arrivé ce lundi à Téhéran pour rencontrer son homologue iranien, Abbas Araqchi pour mettre au clair la décision de son pays.

Vendredi 11 janvier, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a fait part de la tenue d’un sommet anti-iranien à Varsovie, les 13 et 14 février, pour soi-disant promouvoir la paix et la sécurité au Moyen-Orient, une conférence qui ne vise que l’influence régionale de l’Iran. Or, la conférence anti-iranienne du président américain Donald Trump en Pologne a été très mal accueillie par les dirigeants mondiaux. Les efforts des États-Unis d’exercer des pressions sur l’Iran se heurtent à un revers après que les ministres de plusieurs membres de l’Union européenne se soient retirés du sommet. La réticence de l’UE au plan américain est un coup dur porté à l’efficacité des efforts du département d’État américain contre l’Iran. 

Lors de sa rencontre avec les responsables iraniens, le chargé d’affaires polonais a donné des détails sur la conférence de Varsovie en affirmant qu’elle n’était pas anti-Iran tout en soulignant que la position de la Pologne n’est pas celle des responsables américains.

Pour le directeur du ministère des affaires étrangères en charge de l’Europe de l’Est, les déclarations du diplomate polonais ne sont pas convaincantes. Il a mis en garde la Pologne contre les conséquences de cette décision.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qasemi a quant à lui exposé plusieurs questions à savoir l’absence de représentants palestiniens à une conférence, censée traiter de la stabilité et de la sécurité au Moyen-Orient, mais aussi la négligence des crimes contre le Yémen.

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré dans un communiqué que Moscou avait été invité à assister à la conférence, mais estimait que cette réunion ne résoudrait pas les problèmes régionaux.

Il est également à noter qu’un certain nombre d’activistes anti-guerres aux États-Unis et dans d’autres pays en signant une pétition ont demandé aux pays européens de ne pas assister à cette conférence.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV