TV

Mort d’un ministre saoudien dans la ville syrienne de Manbij

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La ville de Manbij en Syrie est ces jours-ci le théâtre d'explosions suspectes. (Photo à titre d'illustration de l'ANF News)

Le ministre saoudien des Affaires du golfe Persique, Thamer al-Sabhan, a été tué dans un attentat-suicide du groupe terroriste Daech qui s’est déroulé le 16 janvier dans la ville de Manbij, en Syrie.

Le ministre saoudien des Affaires du golfe Persique, Thamer al-Sabhan. (Archives)

L'attaque de Manbij a fait plus de 25 morts et blessés. Le Pentagone a officiellement confirmé que deux militaires américains, un employé civil du département américain de la Défense ainsi qu’un sous-traitant qui travaillait pour le département avaient été tués et que trois autres militaires blessés lors de l’attaque, a rapporté le média arabe Eldyar.

Le 17 janvier, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), vitrine médiatique des services secrets britanniques, a déclaré qu’une équipe du FBI (Bureau fédéral d’investigation américain) était arrivée dans cette ville située dans le Nord syrien afin de lancer une enquête sur l’incident. 

Selon le journal en ligne Al-Masdar News qui rapporte la nouvelle, le rapport sur la mort d’al-Sabhan n’a pas été officiellement confirmé par des sources officielles. Toutefois, dans le cas où elle venait à être confirmée, les États-Unis tenteront de faire participer davantage l’Arabie saoudite à son plan visant à garder le contrôle sur la Syrie lors de la période de l’après-guerre.

Plusieurs délégations saoudiennes s’étaient auparavant rendues dans les régions syriennes sous occupation US dans le cadre de soi-disant efforts politiques de la coalition dirigée par les États-Unis.

Survenu le 16 janvier dans un restaurant à Manbij, l’incident a coûté la vie à 5 militaires américains, 11 éléments des Forces démocratiques syriennes (FDS) ainsi que plusieurs civils. Remettant largement en question la zone sûre que le président turc avait l’intention de mettre en place à 20 miles de profondeur le long de la frontière syro-turque, l’incident constitue un avertissement aussi bien pour les États-Unis que pour la Turquie.

Damas avait, pour sa part, condamné la décision du président turc de créer une zone de sécurité le long de la frontière, la qualifiant de violation de l’intégrité territoriale de la Syrie.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV