Le sud saoudien n'est plus sous contrôle de Riyad. En représailles aux raids incessants de Riyad, l’armée et les Comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont tiré un missile balistique de type Zelzal-1 en direction des positions des militaires saoudiens à l’est du district d’al-Doud, dans le gouvernorat de Jizan.
L’unité balistique des forces yéménites a lancé un Zelzal-1 sur des positions saoudiennes à Jizan, leur infligeant de lourds dégâts matériels et humains.
La supériorité militaire de l’armée yéménite aux frontières sud de l’Arabie saoudite notamment à Jizan est bien évidente.
Le régime saoudien a de nouveau violé samedi les négociations de paix qui ont eu lieu en Suède en poursuivant ses frappes terrestres et aériennes sur les provinces de Saada et Hudaydah. Les avions saoudiens ont bombardé à plusieurs reprises la province de Saada, notamment le district de Shada près de la frontière saoudienne (nord) et le district de Sahar. À Hudaydah, ils ont fait usage de bombes à fragmentation pour frapper la ville de Beir al Faqih.
Par ailleurs, le membre de la délégation négociatrice de Sanaa aux pourparlers de paix en Suède Abdulmalik al-Ajari s’est penché dans un point de presse samedi soir sur les détails de l’accord de Hudaydah, et il a balayé d’un revers de main toutes les allégations concernant le retrait des forces conjointes yéménites des ports du pays.
Dans un entretien au journal Al-Thawra il a déclaré que l’information selon laquelle Ansarallah se retirerait du port de Hudaydah n’est pas authentique et qu’elle n’est qu’une propagande médiatique par laquelle l’ennemi cherche à camoufler ses échecs politico-militaires.
« Les clauses de l’accord de Stockholm sont bien claires et ne concernent pas le retrait des forces yéménites des ports, comme l’ennemi le prétend. Par contre, elles se concentrent sur l’allègement des souffrances du peuple et l’amélioration des conditions humanitaires », a-t-il noté.
Le membre de la délégation de Sanaa affirme par ailleurs que les clauses de l’accord témoignent du retrait des mercenaires à la solde de la coalition saoudo-émiratie de la ville de Hudaydah.
Concernant les revenus du port de Hudaydah, il a souligné qu’aucun accord n’avait été trouvé sur le dossier économique et qu’il existait encore des divergences sur deux clauses de l’accord. Il a prévu le règlement des questions liées aux salaires lors des négociations de janvier.
Par ailleurs, un journaliste de Wall Street Journal a écrit, ce dimanche 16 décembre au matin, sur sa page Twitter, que la trêve entre différentes parties en conflit au Yémen devrait être mise en vigueur à partir de mardi. L’information a été confirmée par une source proche d’Ansarallah.