Un certain nombre de commandants de Hayat Tahrir al-Cham (ex-front al-Nosra) et de membres du groupe terroriste Casques blancs, aidés par des trafiquants d’êtres humains turcs et des moyens financiers d’un État occidental, se sont échappés de la province d’Idlib pour se rendre vers la Turquie, a rapporté mardi l’agence d’information russe Sputnik.
Le site de l’agence russe, citant des sources bien informées, a révélé dans un rapport qu’un certain nombre de commandants militaires ainsi qu’un chef religieux de Tahrir al-Cham avaient réussi au cours des derniers jours à échapper en passant par le district frontalier de Sarmada, dans la province d’Idlib, vers la Turquie voisine avec l’aide de trafiquants d’êtres humains turcs.
Les gendarmes turcs auraient également aidé les terroristes à prendre la fuite. Selon la version arabe du site Sputnik, les commandants des terroristes ont emporté avec eux des sommes colossales d’argent du trésor du groupe terroriste, qui avait été amassé en vendant des biens pillés, des biens appartenant à des personnes et des objets anciens volés.
L’agence russe a ajouté que les membres des Casques blancs, qui avaient réussi lors de leur fuite la semaine dernière à emporter avec eux une somme de 500 000 dollars versée par l’un des États occidentaux à l’organisation, s’étaient échappés de la Syrie vers la Turquie.
Par ailleurs, le mois dernier, un rapport a été publié sur les tentatives des terroristes du Front al-Nosra et des Casques blancs de transférer une grande quantité de substances toxiques dans la zone démilitarisée afin de lancer une opération chimique sous faux drapeau contre la population civile pour accuser le gouvernement syrien.
Sputnik a annoncé que les terroristes avaient distribué leurs produits chimiques à travers la zone démilitarisée située dans les régions sous contrôle des terroristes dans la province d’Idlib.
Il a ajouté que Tahrir al-cham avait systématiquement livré ses produits chimiques à Daech et à d’autres groupes terroristes dans différentes régions de la province d’Idlib et à d’autres régions mentionnées comme zones démilitarisées par l’Accord de Sotchi.
Sputnik a poursuivi en affirmant que Tahrir al-Cham et les Casques blancs avaient abusé du cessez-le-feu (instauré par l’Accord de Sotchi dans le but de créer une zone démilitarisée dans le nord et le nord-ouest de la Syrie) pour former un réseau de petits entrepôts de produits chimiques à l’intérieur de la zone démilitarisée.
Les terroristes avaient l’intention de cacher les produits chimiques dans différentes régions de la zone démilitarisée pour les utiliser plus tard lors d’attaques sous faux drapeau près des lignes de contact avec l’armée syrienne dans les provinces de Hama, Idlib, Alep et Lattaquié pour accuser les forces gouvernementales et ouvrir la voie à une intervention militaire des pays occidentaux contre la Syrie.
L’agence russe a également rappelé des rapports antérieurs sur la production du gaz chlore par les terroristes dans le nord de la Syrie, sous la supervision d’experts étrangers et en utilisant une technologie occidentale.
