TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   L’INFO EN CONTINU

L’Iran continu de développer des missiles de plus en plus puissants

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Tir de missile Sayad au cours d’un exercice de défense aérienne des forces armées iraniennes, le 5 novembre 2018. ©AFP

Faisant allusion aux deux attaques au missile de l’Iran contre les terroristes en Irak et en Syrie, National Interest a déclaré que ces attaques sont les plus intensives depuis près de 20 ans.

La revue américaine a écrit ce mardi 6 novembre un article consacré aux missiles des forces armées iraniennes qui s’améliorent toujours malgré les menaces et les sanctions américaines.

Selon le site américain, l’Iran continue de développer des missiles balistiques à longue portée — et tire au combat des missiles à courte portée — en dépit des appels du gouvernement américain pour que la République islamique renonce totalement à toute arme pouvant théoriquement porter une tête nucléaire.

L’article indique que l’Iran a lancé des missiles de type Zulfaqar, Qiyam-1 et Fateh-110 sur les positions de ses ennemis situés au Kurdistan irakien, ajoutant que les frappes représentaient ensemble les attaques au missile iraniennes les plus intensives depuis près de 20 ans.

Les tirs de missiles du mois d’octobre, impliquant des missiles Zulfaqar et Qiyam-1, visaient les terroristes de Daech près de la ville frontalière syrienne d’Abou Kamal. Les missiles Fateh-110, tirés en septembre ont frappé des groupes anti-Iran basés au Kurdistan irakien, faisant au moins 17 morts et de nombreux blessés.

Se référant au retrait en mai des États-Unis du Plan global d’action conjoint (PGAC), la revue américaine a écrit : « Washington a réimposé le 5 novembre des sanctions à Téhéran, visant les banques, les compagnies aériennes, les compagnies de transport et l’agence de l’énergie atomique du pays. En fait, Téhéran s’était conformé aux termes du PGAC et ne développait pas d’armement nucléaire au moment où les États-Unis se sont retirés de l’accord. Mais l’Iran avait continué de travailler sur une grande variété de missiles balistiques, qui peuvent tous transporter des charges non nucléaires et ne sont donc pas soumis à l’accord sur le nucléaire de 2016. »

National Interest a noté que l’administration Trump a cependant demandé à Téhéran de mettre fin à tout développement de missiles.

Indiquant que l’Iran ne possédait pas de missiles balistiques intercontinentaux, comme ceux que les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni utilisent pour tirer des ogives nucléaires au-delà des frontières mondiales, le site américain conclut que l’administration Trump continuera à menacer l’Iran, tandis que l’Iran continuera de développer des missiles de plus en plus puissants.

Simultanément au rétablissement des sanctions américaines, l’armée iranienne et le Corps des gardiens de la Révolution islamique ont lancé des exercices militaires conjoints de défense antiaérienne. La manœuvre militaire conjointe de la DCA des forces armées iraniennes, Velayat 97, a commencé le lundi 5 novembre, dans de grandes zones du nord, du centre et de l’ouest de l’Iran.

Lire aussi : Un système d’artillerie dévoilé lors de la manœuvre Velayat 97

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV