Lors d’une rencontre avec le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim Jaafari, le président Bachar al-Assad a examiné ce lundi 15 octobre les derniers développements sur les deux scènes, syrienne et irakienne ainsi que la conjoncture régionale et internationale.
Le président syrien a affirmé que la victoires sur le terrorisme est une victoire commune à la Syrie et à l'Irak qui ont été amenés à faire face au même mal.
Il a affirmé l’importance du renforcement des relations entre les deux pays soulignant que la collaboration se poursuivra et à tous les niveaux en dépit de toutes les obstacles extérieures.
« Les conditions de la région et du monde évoluent dans l'intérêt de la Syrie et de l'Irak et c’est principalement en raison de la légitimité de la cause défendue par les deux pays frères. Cela implique d'essayer de remporter plus de victoires et de les utiliser pour faire progresser les deux pays et la région », a indiqué le président Assad.
Pour sa part, Jaafari a indiqué que les circonstances régionales et internationales avaient changé positivement, dans le sens des intérêts de la Syrie et de l'Irak.
"Après cette victoire contre le terrorisme, la Syrie aura évidemment un rôle plus important dans la région", a-t-il assuré.
Lors de cette rencontre, les deux parties se sont accordées aussi sur la nécessité d'intensifier les actions pour ouvrir les points frontaliers entre les deux pays et pour ainsi élargir les potentiels de coopérations économiques.
Plutôt, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, avait déclaré lors d’une rencontre avec son homologue irakien que l'objectif suivant, après la libération d'Idlib, serait de reprendre la région située à l'est de l'Euphrate, qui est détenue par des éléments kurdes soutenus par les États-Unis.
"Après Idlib, notre cible est à l'est de l'Euphrate", a-t-il déclaré ce lundi à Damas, lors d'une conférence de presse avec Ibrahim al-Jaafari, soulignant la détermination de son pays à rétablir la souveraineté sur tous les territoires syriens.
Mouallem a annoncé aussi ce matin que les États-Unis avaient détruit la province de Raqqa sous prétexte de combattre Daech et que des éléments parrainés par les États-Unis refusent de remettre Raqqa au contrôle du gouvernement syrien.
Le nouveau secrétaire général d’Amnesty International, Kumi Naidoo, a déclaré vendredi avoir été choqué par les terribles destructions et pertes humaines causées par les frappes aériennes américaines sur Raqqa.
Mouallem a déclaré que Washington continuait à soutenir Daech et à évacuer ses membres présents à l'est de l'Euphrate.