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E-Press du 26 septembre 2018

Les Mistral français.(Photo d'archives)

Au sommaire :

– Iran/USA :
Les États-Unis ont vivement répliqué, le mardi 25 septembre, au projet européen d’instaurer un troc avec l’Iran pour contourner les sanctions américaines. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a riposté, mardi, au projet européen d’instaurer un troc avec l’Iran pour contourner les sanctions américaines, menaçant ceux qui se prêteront au jeu. Ce dernier a notamment mis en cause le système SWIFT, qui supervise les transactions bancaires internationales, contre toute coopération avec ce qu’il a qualifié de « banque centrale du terrorisme ». Mike Pompeo a promis de suivre l’affaire de près, tout en ironisant sur le fait que « pour l’heure cette entité n’existe pas et qu’aucune échéance n’est même annoncée pour sa création ».

– Iran/Belgique :
Le Premier ministre Charles Michel était le premier dirigeant européen à rencontrer Hassan Rohani après les échanges musclés entre ce dernier et Donald Trump. « Devons-nous toujours suivre les États-Unis à 100 %, même contre notre propre vision et nos intérêts ? », s’est interrogé le Premier belge. « On ne peut pas accepter que ce soit les États-Unis qui décident quelles sont les régions dans le monde dans lesquelles les entreprises européennes peuvent faire du commerce et peuvent doper l’activité économique. »

– Iran/France/USA :
Emmanuel Macron a appelé mardi Donald Trump à « aller au bout de son raisonnement » sur la question des prix du pétrole, jugés excessifs par le président américain, en autorisant de nouveau l’Iran à en vendre. « Je suis sensible à la remarque du président Trump sur l’augmentation des prix du pétrole et je pense que, s’il va au bout de son raisonnement, il s’apercevra qu’il serait bon pour le prix du pétrole que l’Iran puisse en vendre », a-t-il ajouté.

– France :
Le projet de loi de finances pour l’année 2019 a été dévoilé lors du Conseil des ministres du 24 septembre. Pour les armées, l’on sait que leur budget progressera de 1,7 milliard d’euros, pour s’établir à 35,8 milliards (hors pensions). Sous l’impulsion de la politique belliqueuse de Donald Trump, le président français continue aveuglement sa course effrénée à l’armement et cela montre que non seulement il n’a tiré aucune leçon des déboires rencontrés dû à l’application de telles politiques, mais pis encore, qu’il n’attache la moindre attention aux problèmes financiers auxquels est exposé son peuple au quotidien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV