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Syrie : les Kurdes ont salué les propos de Seyyed Hassan Nasrallah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des éléments kurdes des YPG accompagnés par les troupes américaines en Syrie. ©Arabicpost

Les récents propos du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, ont été salués par les Kurdes de Syrie.

Le 19 septembre, Seyyed Hassan Nasrallah avait dit : « Dans l’Est syrien, le Hezbollah constate un perpétuel changement d’approche et de position des États-Unis. Un jour ils disent vouloir retirer leurs forces ; un autre jour, ils affirment le contraire. Mais s’il y a une chose de constante, c’est le conseil que nous adressons aux Kurdes. Je leur conseille de ne pas miser sur les États-Unis et de se tourner vers l’État syrien, car les Américains finiront par vous vendre quand ils n’auront plus besoin de vous. »

Rizan Haddou, conseiller médiatique des Unités de protection du peuple (YPG) à Afrin, a dit ce samedi au journaliste de la chaîne Al-Alam : « Même les ennemis de Nasrallah admettent qu’il dit toujours la vérité, et je suis tout à fait d’accord avec lui concernant la position des États-Unis envers les Kurdes. »

Rizan Haddou, conseiller médiatique des YPG à Afrin. (Archives)

Haddou a ajouté : « La Turquie est un membre de l’OTAN dirigée par les États-Unis. Je crois donc que les Américains sont complices de la Turquie qui a occupé Afrin. C’est l’OTAN tout entière qui est complice de l’agression turque contre Afrin, dont la majorité des habitants sont kurdes. »

Selon ce responsable des YPG, si les États-Unis s’opposent réellement au jeu politique dont l’enjeu est le partage des rives est et ouest de l’Euphrate, « comment Washington peut-il justifier son mutisme lors de l’agression militaire turque contre Afrin ? », et il a souligné que les Américains n’avaient pas empêché non plus les raids aériens turcs contre les positions des YPG en 2017.

Razin Haddou estime que Washington et ses alliés arabes et occidentaux mènent une campagne médiatique pour empêcher l’opération de l’armée syrienne et de ses alliés pour libérer Idlib, alors que le but principal des États-Unis est de soutenir les terroristes pris au piège dans cette ville du nord de la Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV