"À l’approche du coup d’envoi des opérations de l’armée syrienne à Idlib, le nombre de terroristes diminue de jour en jour", rapporte le quotidien syrien, al-Watan citant certaines sources.
Les terroristes sont en train d’être évacués rapidement à l’insu des médias.
« Les négociations se sont soldées par plusieurs concessions de la part de la Turquie qui a accepté de rendre la province d’Idlib au gouvernement syrien de manière progressive ou via des opérations militaires à ses environs ou par une voie politique », ont affirmé certaines sources chargées du suivi des négociations entre la Turquie et la Russie au sujet d'Idlib.
« Les résultats de ces négociations qui portent sur le Front al-Nosra seront communiqués aux dirigeants des pays garants de la paix à savoir l’Iran, la Russie et la Turquie afin que ces derniers puissent fixer une date pour le lancement des opérations militaires par l’armée syrienne », ont indiqué ces sources.
Certaines sources ont déclaré à al-Watan que la divergence au sein des deux branches militaires de Hayat Tahrir al-Cham pourrait contraindre ce groupe terroriste à se résigner à la réconciliation avec le gouvernement syrien.
Une source au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) a déclaré que cette divergence portait le sort des ressortissants étrangers de ce groupe. "Ces derniers ne seront pas transférés dans les zones contrôlées par les Unités de protection du peuple (YPG) et les FDS", précise cette source.
L’Observatoire syrien des Droits de l’Homme (OSDH), proche de l'opposition, a pour sa part annoncé : « Le Front national de libération (FNL), Hayat Tahrir al-Cham, le Turkistan-Islamic Parti et le groupe de Haras Eddine continuent de renforcer leurs positions et leurs lignes de communication sur les fronts de combat".
Certaines sources ont affirmé que ces groupes continuaient à consolider leurs positions en creusant des tunnels et des fossés pour faire face à l’armée syrienne qui est lourdement équipée pour lancer ses opérations ».
« Les groupes terroristes ont arrêté leurs éléments qui coopéraient avec le gouvernement syrien, Hayat Tahrir al-Cham et les autres groupes opérant dans la localité de Harem dans la banlieue nord d’Idlib. Pour l'heure, ils ont dressé des échafauds pour l’exécution sur une place publique en vue d'intimider ceux qui coopèrent avec le gouvernement syrien pour réaliser la réconciliation », a indiqué l’une de ces sources.
