Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Alexeï Tsygankov, affilié au ministère russe de la Défense, a annoncé que plusieurs milliers de terroristes se préparent à attaquer les zones de Hama et Alep en Syrie. Selon les sources russes, une attaque préméditée aura lieu d'ici 48 heures.
Plusieurs milliers de terroristes équipés de blindés et d’armes lourdes sont prêts à attaquer, depuis la province syrienne d'Idlib, les régions de Hama et d’Alep, a déclaré aux journalistes le général Alexeï Tsygankov.
Il a également précisé qu’ « Abu Mohammed al-Joulani, chef du groupe terroriste du Front al-Nosra, a invité tous les groupes terroristes actifs à Idlib à s'engager dans l’opération contre le gouvernement syrien ».
Le responsable russe a noté que les terroristes à Idlib avaient arrêté quelque 500 partisans du règlement politique du conflit syrien.
Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a par ailleurs noté que dans la région de Jisr al-Choghour, une ville du gouvernorat d'Idlib, des exercices sous la direction d’un groupe qui se nomme « Casques blancs », sont en cours dans la région « dans le cadre de leur préparation à une mise en scène de l'attaque chimique ».
Pour en savoir plus :
Syrie : les Casques blancs ont l’intention de mettre en scène une attaque chimique
Des médias occidentaux vantent le travail des Casques blancs en Syrie, mais les informations fournies par des journalistes indépendants révèlent une vérité troublante concernant cette organisation qui serait «une structure de propagande» soutenant les «ambitions néocolonialistes» de certains pays et des groupes terroristes.
Selon cette autorité russe « les membres du groupe Hayat Tahrir al-Cham ont apporté huit conteneurs de chlore qui se trouvent actuellement dans un dépôt du groupe Hizb at-Turkestan al-Islami.
S’agissant de l’ancienne attaque chimique sur la Ghouta orientale, le ministère russe de la Défense avait prévenu il y a quelques mois et juste quelques jours avant l’incident que les terroristes préparaient une provocation qui servirait de prétexte aux États-Unis, au Royaume-Uni et à la France pour frapper des sites publics syriens.