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Une fausse attaque de Daech servirait de prétexte pour l’extension des opérations de l’OTAN en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des membres des Forces démocratiques syriennes (FDS) se rassemblent sur le champ pétrolier d’al-Tanak, dans la province de Deir ez-Zor, le 1er mai 2018. ©AFP

Dans une conjoncture où certaines sources font part de la signature d’un méga-accord entre les États-Unis et la Russie qui pourrait aboutir au retrait des Américains de la Syrie, le Pentagone envisage de donner lieu à un nouveau projet à Deir ez-Zor.

Le samedi 18 août, les sources américaines ont annoncé que les terroristes de Daech auraient pénétré dans le champ pétrolier d’al-Amri et que d’intenses affrontements auraient eu lieu aux alentours des bâtiments où étaient installées les forces de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, et les commandants des Forces démocratiques syriennes (FDS).  

Dans ce droit fil, l’AFP a fait part d’une grande attaque des terroristes de Daech visant les forces américaines et françaises, déployées dans l’est de la Syrie.

Cette actualité confirme la présence de plus en plus renforcée de l’OTAN dans l’est de la Syrie, ce qui n’a pas encore été annoncé officiellement.

Selon le soi-disant Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), proche de l’opposition, « les FDS, soutenues par Washington, auraient repoussé la grande attaque de Daech contre la position des militaires américains et français dans l’un des plus grands champs pétroliers de l’est de la Syrie ».

L’OSDH a réaffirmé que les forces de la coalition internationale et les miliciens des FDS étaient en état d’alerte sur le champ pétrolier d’al-Amri, dans l’est de la province de Deir ez-Zor, suite à l’offensive des terroristes de Daech contre cette localité.

Or, cette actualité semble loin d’être vraie, car les terroristes de Daech poursuivent leurs activités dans l’Est sous la supervision des États-Unis, si bien que les membres de ce groupe reçoivent leurs formations militaires dans la base américaine d’al-Tanf. Que dit donc cette fake news ? Qu’en réalité, Daech sert de prétexte pour l’extension des opérations militaires des États-Unis et de la France à l’est de l’Euphrate et aux alentours du champ pétrolier d’al-Amri.

C’est sous prétexte de lutter contre les terroristes de Daech que les Américains peuvent justifier l’extension de leurs opérations militaires sur trois axes et le bombardement des régions voisines du champ pétrolier.

Pour rappel, les FDS ont repris, en octobre 2017, le contrôle du champ pétrolier d’al-Amri aux terroristes de Daech. Selon le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, « il s’agit de la plus grande attaque de Daech contre al-Amri depuis la transformation de ce champ pétrolier en une base de la coalition internationale ».

Dans le même temps, les combattants des Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) ont pilonné les fiefs des terroristes de Daech à la frontière irako-syrienne.

Lors de cette opération, soutenue par la police frontalière irakienne, les positions des terroristes de Daech ont été prises pour cible par les unités d’artillerie des Hachd.

Chargés d’assurer la sécurité des frontières irakiennes, les combattants des Hachd ont également démantelé une bande terroriste à Mossoul, qui fournissait à Daech un soutien logistique.

Les terroristes de Daech envisageaient de traverser le désert d’al-Tanf, la ville d’Abou Kamal, dans la province de Deir ez-Zor, et la banlieue de la ville de Hajin, dans la campagne sud-est de Deir ez-Zor, pour pénétrer à l’intérieur de l’Irak, mais toutes ces opérations ont été neutralisées par les forces de sécurité irakiennes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV