À la demande pressante des Américains et des Européens, Benjamin Netanyahu a consenti à ce que les membres de l’organisation des Casques blancs soient évacués vers la Jordanie via la partie du plateau du Golan contrôlée par Israël.
Financés notamment par Londres et Washington, les Casques blancs sont accusés par Damas d'être liés aux groupes les plus extrémistes opérant en Syrie (Front al-Nosra et al-Qaïda) et de porter notamment assistance aux terroristes blessés dans les bombardements. Ils sont également accusés d'avoir mis en scène de fausses attaques chimiques en Syrie.
L'évacuation des Casques blancs par Israël qui bénéficie d'un « soutien financier et politique des grands capitaux occidentaux » et soutient de nombreux groupes de l’opposition syrienne témoigne du fait que cette organisation est liée aux courants terroristes.
Selon le ministère syrien des Affaires étrangères, les Casques blancs tentaient de duper l’opinion publique mondiale au sujet des attaques chimiques présumées en Syrie, au point que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et l’ONU s’en sont remises à leurs déclarations mensongères qui ont servi de prétexte à l’intervention de la coalition militaire dirigée par les États-Unis.
L'opération d’évacuation a été menée de nuit dans le plus grand secret. En coordination avec Washington, Londres, Amman, Berlin et Ottawa, le régime d’Israël a procédé à l’évacuation de centaines de Casques blancs et de membres d’autres groupes armés.
Ils ont été embarqués à bord d'autobus qui les ont transportés vers la frontière de la Jordanie, où ils sont désormais en transit avant leur départ pour les États-Unis, le Canada et l'Allemagne.
Une simple condamnation de cet acte abject ne peut suffire pour exprimer l’indignation des Syriens quant au soutien démesuré des pays occidentaux à des groupes extrémistes qui ont ravagé la Syrie ces huit dernières années, rapporte le ministère syrien avant d’ajouter que les réunions de l’OIAC et d’autres instances internationales n’avaient plus lieu d’être.