Au cri de « liberté pour les prisonniers politiques », des manifestants bahreïnis sont descendus dans les rues.
Des manifestants bahreïnis ont bloqué des routes majeures dans diverses régions de Bahreïn, protestant contre l’arrestation quotidienne de prisonniers politiques.
Les manifestants bahreïnis ont fermé la route, ce dimanche 22 juillet, en brûlant des pneus de voiture sur l’une des routes principales reliant le sud, à Manama.
Selon le site web de la chaîne d’information bahreïnie, Lualuatv, les manifestants se sont rassemblés sur l’une des routes de transport routier reliant la ville d’Issa à Manama près de la région d’al-Bilad al-Qadim et y ont brûlé des pneus de voiture.
La coalition des jeunes de la révolution du 14 février de Bahreïn a déclaré que les manifestations étaient organisées en solidarité avec les prisonniers arrêtés pour des raisons politiques et pour une lutte faite d’aspirations légitimes.
Un nombre de prisonniers politiques dont le secrétaire général de l’Association al-Wefaq, principal mouvement de l’opposition du pays se trouvent toujours dans les geôles du régime de Manama.
Un religieux a récemment été placé en détention provisoire pour ses publications sur les réseaux sociaux qui étaient qualifiées d’intolérables pour le régime al-Khalifa au pouvoir dans le pays.
Le parquet de Bahreïn a ordonné l’arrestation pour sept jours du religieux chiite pour ce qui a été qualifié « de publications offensantes et contenus abusifs » sur les réseaux sociaux.
La cause exacte de l’arrestation du religieux est inconnue, mais le journal Al-Ayam de Bahreïn citant un responsable du régime a écrit que le parquet a arrêté cet activiste religieux après avoir reçu des informations fournies par le Centre national de la lutte contre la cybercriminalité, sur des contenus considérés comme « offensants », publiés sur les réseaux sociaux par cet opposant au régime.
Il s’agit d’un certain Cheikh Mohammed Saïd Alaradi, 54 ans, arrêtés il y a deux jours par le régime, rapporte l’agence de presse russe, Sputnik.