Les présidents russe et américain auraient évoqué, lors de la récente réunion à Helsinki en Finlande, la possibilité d’un référendum dans l’est de l’Ukraine, mais le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis a rejeté cette idée.
Selon l’ambassadeur russe aux États-Unis, Anatoli Antonov, le chef du Kremlin avait soumis cette proposition en tête à tête avec Donald Trump lors du sommet d’Helsinki pour « résoudre » le conflit dans l’est de l’Ukraine, a écrit The Associated Press
Gareth Marcos, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a déclaré hier, vendredi 20 juillet, que les accords conclus entre la Russie et le gouvernement ukrainien pour mettre fin au conflit dans la région du Donbass ne prévoyaient aucun référendum « légitime ».
Dans le même temps, le département américain de la Défense a fait part de l’adoption de 200 millions de dollars d’aides militaires pour l’armée ukrainienne, portant à plus d’un milliard de dollars la valeur des aides militaires américaines à l’Ukraine depuis 2014 et le début du déclenchement des affrontements dans l’est de ce pays.
Les troubles dans l’est de l’Ukraine se sont aggravés depuis la chute du gouvernement de Viktor Ianoukovitch en 2014.
Le nouveau gouvernement de Kiev, soutenu par l’Occident, tente également de réprimer les manifestations dans la région par la force. Suite à la tourmente grandissante cette année-là, les États-Unis et les pays européens ont accusé la Russie d’attiser ces troubles, mais le Kremlin a balayé ces allégations d’un revers de la main.
Jusqu’à présent, plusieurs sanctions liées à la situation ukrainienne ont été imposées à la Russie, détériorant les relations de celle-ci avec l’Occident, en particulier avec les États-Unis.
Les conflits dans l’est de l’Ukraine ont déjà fait des milliers de morts et de blessés.