Selon le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour l’Afrique, Mahdi Agha Jaafari, l’Iran est en quête de nouveaux domaines de coopération avec le Continent africain après le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire iranien.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour l’Afrique, Mahdi Agha Jaafari, a déclaré lors d’une interview accordée à l’agence de presse iranienne ISNA, que l’Afrique s’accordait avec le maintien de l’accord avec les 6 puissances du monde. Et d’ajouter :
« Les pays africains affirment que le PGAC est un grand acquis pour la communauté internationale. Dans une telle conjoncture, ils se sont dits prêts pour élargir la coopération bilatérale avec l’Iran dans la nouvelle situation ».
Le haut diplomate iranien a souligné que les sanctions précédentes n’avaient pas eu le moindre impact sur les relations Iran/Afrique, et a précisé qu’actuellement, l’Iran n’a pas arrêté ses échanges commerciaux et ses exportations non-pétrolières et qu’il cherchait en même temps de nouveaux domaines pour amplifier les échanges bilatéraux.
À propos des résultats de la dernière visite de Mohammad Javad Zarif en Afrique du Sud et l’intérêt des deux pays pour élaborer une feuille de route avec en toile de fond l’essor des relations réciproques, le vice-ministre iranien a expliqué :
« Les relations Téhéran/Pretoria s’inscrivent dans un cadre particulier et ont même été élargies ces dernières années, et cela s’explique avec la visite des autorités sud-africaines en Iran. En octobre dernier, la commission conjointe des deux pays a eu lieu à Pretoria et Monsieur Zarif a eu des concertations fructueuses avec les responsables sud-africains. Les deux parties se sont mises d’accord et les entretiens bilatéraux se sont amplifiés. Des délégations liées aux ministères et aux organisations sud-africains auront très prochainement un entretien avec leurs homologues iraniens. »
Concernant l’approche du président sud-africain envers la question du retrait de Trump de l’accord nucléaire iranien, Mahdi Agha Jaafari a qualifié de très forte la position de Cyril Ramaphosa, et d’ajouter : « le président Ramaphosa affirme que le mécanisme et la structure de l’accord de Genève ne doivent pas changer et que les autres pays doivent tenir leurs engagements envers cet accord ».
Lire aussi : La Journée de l’Afrique célébrée en Iran
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour l’Afrique a réaffirmé le poids de l’Afrique du Sud sur le continent, avant de rappeler que le développement de la coopération Iran/Afrique du Sud aurait un effet déterminant et influent pour l’ensemble de l’Afrique.