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Qui gagnera une éventuelle guerre Iran/Israël ?

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Des avions de chasse F-4 Phantom. ©Sputnik/Illustration

Qui de l’Iran et d’Israël sera plus fort en cas d’une éventuelle guerre ? Dans une analyse, l’agence de presse russe Sputnik estime, toutefois, très peu probable qu’une confrontation directe soit déclenchée entre l’Iran et Israël, surtout que les deux pays se situant entre eux sur la carte géographique sont considérés comme étant des amis de l’Iran.

L’analyse publiée ce mardi 22 mai par Sputnik appelle pourtant à imaginer la perspective d’une confrontation directe israélo-iranienne, d’autant plus que Téhéran et Tel-Aviv mesurent régulièrement leurs marges de manœuvre réciproques en Syrie.

L’article estime que dans les guerres contemporaines, c’est les forces aériennes et la DCA qui déterminent le dénouement de tout conflit et qu’au premier abord, la suprématie de l’aviation israélienne semble certaine ; « l’armée de l’air iranienne, comme beaucoup d’autres secteurs, a fait l’objet pendant des années de sanctions occidentales et le nombre des avions d’assaut iraniens datant des années 60, 70 et 80 est limité ».

Cela dit, le mystère de la puissance aérienne de l’Iran consiste, selon l’article, dans le niveau considérable de la disponibilité technique de sa flotte aérienne. Pourtant, certains disent avoir du mal à croire aux rapports faisant état d’un renouvellement des équipements et des armements militaires dont sont équipés les chasseurs iraniens. À ces personnes, il faudrait rappeler que les allégations des responsables israéliens disant que leur armée de l’air dispose de plus de 300 avions de chasse des types F-15 et F-16 ne semblent pas très vraisemblables, ajoute le texte.

L’article fait ensuite allusion au système multicouche de la DCA israélienne, composée de la Fronde de David et du Dôme de fer. Les Israéliens disent que leur DCA est capable de frapper des missiles en provenance de l’Iran et des pays des alentours. Or, on a toujours cru que l’unique arme dont disposait Téhéran face à Israël se résumait en un nombre de missiles à courte et moyenne portée. Mais comme le précise l’analyse de Sputnik, les récents conflits régionaux ont montré que l’interception des missiles iraniens est une tâche difficile même avec les systèmes de défense antiaériens dernier cri.

« Rien ne dit qu’Israël sera capable de résister à la pluie de missiles Shahab, Sejil et Qader iraniens. L’Iran dispose actuellement d’une gamme variée de missiles à combustible liquide ou solide d’une très haute précision pouvant être installés sur des plateformes de lancement mobiles. On ignore le nombre exact des missiles iraniens prêts à être tirés ou celui des plateformes de lancement, qui pourraient se chiffrer à plusieurs centaines. Nous savons déjà que l’Iran est équipé de batteries de missile S-200, MIMB-23 et HQ, auxquelles s’ajoute le système S-300 récemment acheté à la Russie. On pourrait donc dire que sous certaines conditions, la DCA iranienne pourrait être capable de performances époustouflantes qui éveilleraient le respect et l’admiration du monde entier. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV