Les commandants et les dirigeants sécuritaires et militaires israéliens sont d’avis que la guerre avec toute composante de l’axe de la Résistance est une affaire à haut risque. Eu égard aux expériences acquises par les « alliés » dans la guerre contre les takfiristes, la confrontation avec eux s’avère de plus en plus difficile.
Contrairement aux fanfaronnades des politiciens israéliens et leur rhétorique guerrière, les responsables militaires et sécuritaires du régime de Tel-Aviv reconnaissant les grandes capacités et expériences du Hezbollah, craignent tout conflit avec chaque partie de l’axe de la Résistance.
Alors que les politiciens israéliens ne cessent de battre le tambour de la guerre et de proférer de vaines menaces, les responsables en charge des affaires sécuritaires d’Israël se déclarent toujours inquiets d'une telle confrontation notamment sur la terre, et ce à tel point qu’ils ont même fait des exercices militaires pour prévoir la façon dont ils devraient se comporter en cas d’éventuels échecs dans les guerres à venir avec l’axe de la Résistance.
Dans un reportage préparé pour la 10e chaîne de la télévision israélienne par l’analyste israélien Alon Ben David sur les exercices militaires de la colonne blindée 401 de l’armée israélienne sur les hauteurs occupées de Golan, on dit que la prochaine guerre ne sera nullement simple et facile à faire ; bien que le Hezbollah ait subi des pertes en Syrie, ses commandants et combattants ont acquis des expériences précieuses ; ils sont même beaucoup plus chevronnés que les commandants militaires de l’armée israélienne.
« Les combattants du Hezbollah ont acquis des capacités de combat terrestre, l’armée israélienne doit donc se rendre compte que la prochaine guerre pourrait avoir lieu en Israël », a dit l’analyste israélien.