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L'Égypte veut lutter contre les terroristes aux côtés de Damas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, photographiés à Sotchi, en 2015. ©AFP

Pour le rédacteur en chef du quotidien égyptien Al Shuruq, Immadeddine Hussein, l'envoi de forces militaires égyptiennes en Syrie est contraire aux intérêts nationaux du Caire.

Dans un article intitulé « Qui voudrait nous pousser dans le bourbier syrien ?», le journaliste égyptien dit que les États-Unis veulent à tout prix se tirer du bourbier syrien, sans pourtant céder la partie à la Russie et à l’Iran qui luttent efficacement contre le terrorisme dans la région, d’où les prétendues accusations d’usage d’armes chimiques proférées par Washington contre l’armée syrienne et leur soi-disant soutien aux civils syriens face aux présumées armes prohibées.

« Il n’est point logique que l’Égypte envoie ses soldats pour faire face à l'armée syrienne au moment où Le Caire soutient les positions de Damas dans sa lutte contre les groupes et les organisations terroristes comme Daech et Al-Qaïda.

Comment c’est possible que l’Égypte lutte avec des groupes terroristes au Sinaï mais qu'elle aide en même temps les mêmes criminels en Syrie ? s’interroge le journaliste.

L'auteur de l’article continue de se demander s'il est sage que l’Égypte entre en conflit politico-militaire avec la Russie, alliée de Damas et présente en Syrie, alors qu’elle partage les mêmes points de vue avec Moscou dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme.

L’intéressé évoque également des intérêts stratégiques communs qui unissent les deux pays sur divers plans.

S’agissant de la crise syrienne, ce analyste égyptien insiste sur la voie diplomatique et un geste unanime visant à démasquer ceux qui souhaitent pousser les pays de la région dans leur bourbier qui n’aurait aucune porte de sortie.

L'Égypte n'a pas envoyé de troupes au Yémen malgré les demandes sans répit de l'Arabie saoudite et s’est contenté d’envoyer symboliquement des troupes pour protéger le détroit de Bab Al-Mandeb et assurer une navigation dans la région.

Défiant ses partenaires arabes, surtout l’Arabie saoudite, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a récemment officialisé son soutien au gouvernement de Bachar al-Assad et et s'est opposé à l'envoi de militaires en Syrie pour participer à "l'armée arabe" qu'envisagent former les États-Unis et leurs alliés régionaux en Syrie.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV