Le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais a déclaré que « la Résistance ne se désarmera pas, tant que le régime sioniste n’aura pas été éliminé ».
Le cheikh Naïm Qassem a souligné, le samedi 28 avril, que si Israël cherchait, tout en déclenchant des affrontements précis, à porter atteinte au Hezbollah et à l’Iran en Syrie, il devrait savoir que l’Iran et le Hezbollah en étaient bien conscients et qu’ils empêcheraient la réalisation des plans de Tel-Aviv.
Le haut membre du Hezbollah libanais a affirmé que toute guerre en Syrie, à cause de la présence d’autres parties telles que la Russie et l’Iran, pourrait se transformer en une guerre mondiale. « La politique des États-Unis consiste à acheter du temps et à ne pas prendre part au processus politique avant le changement des équations sur le terrain, ce qui traduit l’inquiétude et le désarroi de Washington », a-t-il ajouté.
S’agissant des élections législatives au Liban, il a déclaré que le scrutin de 2018 serait distinct des anciennes élections en raison de l’application de la nouvelle législation qui est désormais basée sur la proportionnelle, contre un scrutin uninominal majoritaire auparavant, permettant ainsi aux indépendants et petits partis d'espérer une entrée dans le prochain Parlement.
Il a toutefois espéré que le Hezbollah obtiendrait de bons résultats, d’autant plus qu’il bénéficie du soutien du peuple et de ses alliés.
Les élections parlementaires libanaises doivent avoir lieu le 6 mai 2018.