Alors que le secrétaire général des Nations unies a annoncé qu’il ne pouvait pas confirmer les rapports sur l’attaque chimique à Douma, les autorités de Tel-Aviv demandent à Washington d’attaquer les positions du gouvernement syrien.
C'est a peine une semaine après le début de la Marche du grand retour à Gaza que deux des ministres de Netanyahu se posent en défenseurs des civils de la ville de Douma dans la Ghouta et accusent le gouvernement syrien d'en avoir gazé la population. Plus de 20 palestiniens ont été tués depuis le début de la marche qui a fait près de 2000 blessés.
Guilad Erdan, numéro 2 du parti Likoud dirigé par Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a espéré une intervention militaire américaine en Syrie contre les positions des forces syriennes.
D’autre part, le président américain, Donald Trump, a prétendu que l’Iran et la Russie paieraient cher leur soutien à Bachar al-Assad, en allusion à l’attaque chimique à Douma.
Trump a insulté le président syrien ce dimanche 8 avril sur sa page Twitter et a attribué sans aucune preuve l’attaque chimique de Douma au gouvernement syrien.
La Russie avait récemment averti que les terroristes de Douma, dans la Ghouta orientale, avaient l’intention d’utiliser des substances chimiques dans le but d’en accuser l’armée syrienne.
Selon une source digne de foi, le fait d’accuser Damas d’avoir utilisé des armes chimiques contre les terroristes est une idée de l’Arabie saoudite pour tenter de sauver les groupes armés qu’elle finance. Cette source a indiqué que l’armée syrienne n’avait pas besoin de recourir aux armes chimiques.
Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Iouri Evtouchenko, a affirmé que l’information selon laquelle l’armée syrienne aurait mené une attaque chimique à Douma était fausse. Il a précisé que les États-Unis se servaient de cette accusation comme d’un prétexte pour lancer une intervention militaire en Syrie contre l’armée et le gouvernement syriens.