À la veille du 3e anniversaire de la guerre imposée au Yémen, Téhéran a demandé de toute urgence la fin de cette agression et du blocus imposé au peuple yéménite.
Le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères indique : « La République islamique d’Iran considère la grave situation humanitaire au Yémen comme très regrettable et estime que cette guerre n’a amené que l’instabilité et l’insécurité au Yémen, outre les dizaines de morts et de blessés qu’elle a causés, les infrastructures qu’elle a détruites et les groupes terroristes et takfiristes qu’elle a propagés. Et au final, ses initiateurs n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs. »
Le ministère iranien des Affaires étrangères a rappelé aussi que le blocus aérien, terrestre et maritime imposé aux 20 millions de Yéménites était en réalité un moyen de pression utilisé par la coalition arabe dirigée par Riyad pour forcer le peuple à accepter ses conditions.
Concernant la désignation d’un nouveau représentant de l’ONU aux affaires yéménites, Téhéran a souhaité que ce dernier adopte une position objective et impartiale permettant d’arriver aussi vite que possible à une solution politique à la crise.
Le ministère iranien a en effet souligné que cette guerre n’aurait pas de gagnant « militairement parlant » et que la seule issue possible était bien une issue politique.
Téhéran s’est à ce titre déclaré prêt à participer à des pourparlers yéméno-yéménites en demandant aux pays occidentaux et européens qui n’ont cessé de vendre des armes à Riyad de prendre des mesures sérieuses pour mettre fin à cette guerre inhumaine.
Enfin, le ministère iranien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale tout entière à agir en ce sens en faisant pression sur les différentes instances internationales décisionnaires pour que s’arrête au plus vite la catastrophe humanitaire au Yémen.