« Israël n’est pas prêt à une guerre globale contre le Hezbollah », a déclaré l’ancien ministre aux Affaires militaires du régime de Tel-Aviv, Ehud Barak, rapporte le site web libanais Al Ahed News.
Ces déclarations prouvent l’incapacité du régime de Tel-Aviv sur le plan militaire pour une guerre contre le Hezbollah. Le grand défi pour Israël c’est, selon Barak, la sécurité intérieure. « Israël se trouve aujourd’hui dans l'incapacité d’assurer même la sécurité intérieure », a-t-il reconnu.
Au même moment, plusieurs autres autorités israéliennes ont mis en garde contre une guerre avec le Hezbollah libanais, bien que les capacités militaires et balistiques du mouvement soient reconnues par le régime.
Dans la foulée, la porte-parole de l’armée israélienne, le lieutenant Yaar, a confié au journal The Jerusalem Post combien l’armée israélienne craignait le mouvement du Hezbollah.
« Chaque unité du Hezbollah a une zone en Israël. Dans chaque village israélien, les cibles sont définies. Le Hezbollah est en mesure, à tout moment, de viser des villes comme Tel-Aviv avec ses roquettes et missiles de longue, moyenne et courte portée », a-t-elle souligné.
L’article poursuit ensuite en disant que le mouvement du Hezbollah dirigé par Seyyed Hassan Nasrallah est devenu le plus grand souci d’Israël. En 2006, il a asséné à l’armée israélienne des coups durs auxquels elle ne s’était pas préparée.
Le Hezbollah libanais dispose actuellement d’un arsenal composé de missiles pouvant traverser un important périmètre d’Israël et atteindre des cibles stratégiques telles que le port et les raffineries de pétrole de Haïfa.
Un porte-parole de l’armée israélienne, Peter Lerner, estime de 30 000 à 40 000 le nombre de combattants du Hezbollah libanais.
Selon les observateurs politiques, le Hezbollah libanais serait bien capables de mener une campagne militaire contre Israël. C’est pourquoi il conseille à tous les dirigeants politiques israéliens, qui ont récemment parlé d’attaquer le Liban, de réfléchir soigneusement aux conséquences d’une telle action et de se demander si elle en vaut la peine.