La Cour d’appel de Bahreïn a confirmé la condamnation à mort de quinze personnes et les peines de prison de dix-neuf autres.
Selon le rapport du journal Raï al-Youm, Ahmed al-Hamadi, procureur en chef de Bahreïn, a prétendu que ces personnes étaient accusées d’espionner au profit d’autres pays et de groupes terroristes, de recevoir de l’argent pour perpétrer des actes de sabotage contre les intérêts nationaux, d’avoir créé un groupe terroriste et de le soutenir financièrement.
Il les a également accusés d’entretenir des liens avec l’Iran et le Hezbollah libanais.
Bahreïn a pour habitude de porter de telles accusations contre Téhéran qui, de son côté, les a toujours démenties.
Le 30 octobre 2017, le tribunal criminel de Bahreïn a condamné, dans le cadre de ce dossier, huit personnes à la prison à vie, neuf autres à 15 ans de prison, et deux à 10 ans, tandis que quinze autres étaient déchues de leur nationalité.