Des terroristes opérant dans la Ghouta orientale planifient une attaque chimique contre les civils dans l’objectif d’en imputer la responsabilité au gouvernement de Damas.
Une source militaire auprès de l’armée syrienne a annoncé que les terroristes opérant dans la région de Ghouta orientale de Damas projetaient de lancer une attaque chimique dans l’objectif d’en imputer la responsabilité au gouvernement de Damas.
Citée par la chaîne Al-Elam Al-Harbi, la source a déclaré que les groupes terroristes Fatah al-Cham, Faylaq al-Rahmane et Harakat Ahrar al-Cham préparaient un complot contre l’armée syrienne.
« Nous disposons de renseignements fiables prouvant que des groupes terroristes ont été formés pour lancer une attaque chimique non loin des lignes où se sont positionnés les effectifs de l’armée syrienne, pour ainsi accuser ternir l'image du gouvernement de Damas », a révélé la source militaire qui a souhaité garder l’anonymat.
Ce scénario est similaire à ceux de 2013 à Alep, de 2014 dans la Ghouta orientale et de 2016 à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib.
Le commandement général de l’armée syrienne a réitéré que l'armée n'est pas en possession d'armes chimiques.
Depuis le début de la crise en Syrie en 2011, Damas a toujours rejeté les accusations d'attaques chimiques portées par l’Occident. La Syrie a démantelé en 2013 son arsenal chimique sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Les terroristes opérant dans la Ghouta orientale ont prétendu en 2013 que le gouvernement syrien avait utilisé l'arme chimique à l’encontre des civils. Une campagne de désinformation avait placé alors Damas dans la ligne de mire de l’Occident.
Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar al-Jaafari, a récemment annoncé que trois cargaisons de chlore étaient arrivés dans la province syrienne d’Idlib, en provenance de la Turquie.