Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé la décision des États-Unis de former une nouvelle Force aux frontières en Syrie en l’a qualifiant d’ingérence flagrante dans les affaires intérieures syriennes qui ne ferait qu’aggraver la crise.
Bahram Qassemi, le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé que la formation d’une telle Force ne ferait que compliquer la situation en Syrie, a rapporté Fars news.
« Et ce qui pique la curiosité, c’est que cette approche de Washington intervient alors que l’armée syrienne et ses alliés ont enregistré des succès considérables face aux groupes terroristes Daech et du Front al-Nosra », a souligné Qassemi.
« L’Iran, la Turquie et la Russie s’emploient à juguler les flammes de cette crise en organisant des dialogues à Astana et créant des zones de désescalade en Syrie », a-t-il précisé.
« Bien qu’il soit trop tard, nous appelons les États-Unis à mettre fin à leur politique d’ingérence et de destruction dans la région, à retirer le plus vite possible leurs forces de ce pays et à laisser le peuple décider de son avenir », a poursuivi le diplomate iranien.
Reuters a rapporté que la coalition américaine prétendument anti-Daech entendait créer une « Force de sécurité aux frontières », constituées de 30.000 nouveaux recrutés et d’effectifs des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), dans les zones contrôlées par les Kurdes syriens.
Cette coalition a déclaré que cette Force serait commanditée par les FDS. « Actuellement, 230 personnes sont en formation », a indiqué cette coalition.