Alors que de très fortes tensions opposent la Jordanie à l’Arabie saoudite, Amman semble se rapprocher de Damas. La rencontre la semaine dernière entre le président du Parlement jordanien et les hauts diplomates syriens va d’ailleurs dans ce sens. Sur le terrain, les terroristes que la Jordanie soutenait depuis le début de la guerre semblent avoir été lâchés. Ils s’entre-tuent.
Les deux composantes de l’Armée syrienne libre (ASL), Liwa Houran et Liwa Enkhal, se sont livrées à de très lourds combats comme pour accélérer leur fin. Menés à coups d’armes lourdes, de chars et de mortiers, les combats se poursuivent depuis trois jours dans le nord de la province de Deraa, dans le sud de la Syrie, et ils ont coûté la vie à des dizaines de terroristes.
Selon les sources sur terrain, à Jassem, le conseil militaire des terroristes opérant dans le nord de Deraa a, dans un communiqué, appelé les deux parties, issues de l’Armée syrienne libre, à mettre fin aux conflits et à accepter un arbitrage.
Les conflits ont éclaté lorsque les forces d’Enkhal ont attaqué la cité de Samlin pour arrêter Yasser al-Badia, l’un des responsables de Liwa Enkhal, accusé d’avoir tué un membre de Liwa Houran.
La Jordanie va-t-elle finir par rallier l’armée syrienne ?