Les forces américaines, sud-coréennes et japonaises ont entamé, ce lundi 11 décembre, des exercices conjoints centrés sur le repérage des missiles, suite aux rumeurs d’un nouvel essai éventuel de la Corée du Nord.
La manœuvre de deux jours États-Unis/Japon/Corée du Sud a commencé, ce lundi matin, dans les eaux entre la péninsule coréenne et l’archipel nippon et durera jusqu’à demain, selon le Comité des chefs d’état-major interarmées (JCS) à Séoul.
La Corée du Sud a fait participer le destroyer Aegis Seoae Ryu Seong Ryong à la manœuvre en même temps que les États-Unis et le Japon ont déployé respectivement les detroyers Aegis Stethem et Decatur et le navire Aegis Chokai.
La manœuvre militaire conjointe Washington-Tokyo-Séoul a été entamée aujourd’hui, alors que Pyongyang vient de tirer un engin balistique intercontinental d’une portée inédite, selon l’armée sud-coréenne. La Corée du Nord a testé, le 29 novembre, un ICBM capable selon elle de transporter une « ogive lourde extra-large » et de l’envoyer n’importe où aux États-Unis.
Les trois pays font des exercices simulés par ordinateur pour traquer et intercepter les missiles balistiques tirés depuis la Corée du Nord, a expliqué le JCS de la Corée du Sud.
Il s’agira des sixièmes exercices du genre, convenus lors de la 48e Réunion consultative sur la sécurité (SCM) entre Séoul et Washington tenue en octobre 2016, qui se tiennent au large de la péninsule coréenne et du Japon, selon le ministère sud-coréen de la Défense.