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Arabie: le déficit budgétaire bat son record en 2017

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le déficit budgétaire saoudien en chute libre. (Photo d'archives)

En 2017, l’économie saoudienne a connu un véritable trou d’air et le déficit budgétaire a atteint pendant les deux premiers trimestres les 16,3 milliards d’euros. 

À la suite de la mise en application des réformes économiques et la stabilité du prix du pétrole, le ministère saoudien des Finances a publié un rapport sur la situation budgétaire du royaume: pendant les deux premiers trimestres de l'année 2017, le déficit budgétaire a atteint les 16,3 milliards d’euros.

Selon un rapport de l’institut américain Bernstein, l’Arabie a retiré au moins 48 milliards de dollars de sa réserve de trésorerie pour couvrir une partie de son déficit budgétaire de l'année dernière. Le régime de Riyad a dépouillé les citoyens et recouru en fait à une nouvelle politique fiscale pour compenser son déficit.

Selon de récents rapports, les réserves de liquidités de l'Arabie ont chuté à 543 milliards de dollars, alors qu’elles atteignaient les 800 milliards de dollars avant l’intervention saoudienne au Yémen.

L’Arabie achète des munitions aux États-Unis utilisées au Yémen, le 23 novembre 2017.©Almanar

La dette publique de l'Arabie s'élève actuellement à 90 milliards de dollars et ses dettes étrangères s’établissent à quelques 27 milliards.

Sur ce fond, le gouvernement saoudien a adopté des plans d’austérité et diminué les salaires des fonctionnaires des secteurs publics et privés, ce qui a exacerbé l'inquiétude des experts économiques quant à la situation économique de la population.

L’Arabie prétend que l’actuel déficit budgétaire est considéré comme une victoire en matière économique par rapport à celui de 2016 qui s'élevait à 87 milliards de dollars. Mais la réalité est que le royaume n’a pas encore payé certaines de ses dettes intérieures et extérieures et la stabilité du marché du pétrole l'a entraîné vers la banqueroute.

Le roi saoudien et son fils comptent toujours sur leurs pétrodollars. Politiquement parlant, ils pourraient justifient certaines de leurs erreurs, mais en matière d’économie, cela s’avère difficile car les chiffres ne mentent pas.

L’Arabie fait partie de l’un des pays qui dépense des sommes colossales pour l'achat des équipements militaires. L’intervention contre le Yémen a été fatidique: la garnison de son arsenal nécessite une hausse des dépenses et Riyad prévoit une augmentation de 6.7% de ses dépenses militaires d'ici fin 2017.

Les États-Unis signent un contrat d’armes de 1,15 md de dollars avec l'Arabie. (Photo d’archives)

La poursuite des politiques impopulaires du régime de Riyad a diamétralement influencé les secteurs politique, social, juridique et économique, laissant une partie de la population dans le dénuement total. 

L'impact des politiques erronées de Riyad sur la vie du peuple saoudien est désastreux. (Photo d'archives) 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV