Mahmoud Abbas semble résister : alors que les Américains cherchent à amputer la Palestine de ses droits inaliénables, le président de l’Autorité autonome palestinienne refuse de s’entretenir au téléphone avec le gendre de Trump et son haut conseiller, Gared Kushner. Il s'agit d'exprimer de repousser l'assaut diplomatique US/Israël qui vise à dépouiller la Palestine de ses droits. De l’autre côté, la réunion du Caire semble ne pas avoir satisfait les exigences des fractions palestiniennes, notamment le Hamas et le Fatah.
Certaines sources d’information ont annoncé que le président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas avait refusé de dialoguer au téléphone avec le gendre du président américain, Gared Kushner. L'homme joue le rôle de porte-voix de Tel-Aviv au sein de l'administration US. Celle-ci a décidé de mettre les clés à la porte du bureau de l'Autorité autonome à Washington.
En même temps, les négociations inter-palestiniennes au Caire ont continué, mercredi 22 novembre, aux termes desquelles les deux principaux partis, le Hamas et le Fatah ont critiqué quelques clauses inclues dans la déclaration finale.
L'un des hauts responsables du Hamas, Salaha al-Bardovil a fait allusion aux pressions des États-Unis sur les groupes palestiniens, et aux menaces d’Israël de bloquer les biens de l’Autorité autonome, au cas où les pourparlers du Caire ne mèneraient nulle part. Les clauses contestées sont loin de satisfaire les deux parties palestiniennes. « Le Hamas fait beaucoup d’efforts pour la levée des sanctions et la réouverture des points de passages, mais ses efforts ont quand même été voués à l’échec », a regretté al-Bardovil.
Le journal libanais Al Akhbar a fait état il y a quelques jours d'un plan US/Israël/Arabie qui vise à étouffer dans l’œuf, plus de 70 ans de lutte du peuple palestinien pour la libération. Il s'agirait de refuser aux Palestiniens un État dans les frontières de 1967, tout en bloquant la voie au retour des réfugiés et tout ceci sur fond de normalisation des relations de Riyad et de ses satellites avec Israël.
