Selon le président iranien, ce sont les Américains, les Israéliens et certains gouvernements stipendiés qui cherchent à embraser la région.
« L’avenir de la Syrie ne se trouve pas entre les mains des puissances étrangères. Il incombe aux Syriens d’en décider », c’est ce qu’a affirmé le président iranien à l’aéroport international de Mehr Abad à Téhéran avant de s’envoler pour Sotchi en Russie.
Avant de prendre l’avion à destination de Sotchi en vue de prendre part à une réunion tripartite qui aura lieu en présence de ses homologues turc et russe, le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani a réaffirmé que Téhéran cherchait à entrer en interaction avec les pays de la région et non pas à les confronter.
« Cette réunion se tiendra dans une conjoncture où les Irakiens ont chassé les daechistes et les Syriens ont réussi à en finir avec ces terroristes dans la ville d’Abou Kamal. Les piliers du terrorisme ont été effondrés en Irak et en Syrie », s’est-il réjouit.
Ceci dit, cette victoire ne signifie pas l'éradication complète du terrorisme et de Daech dans la région, a rappelé le président iranien qui a tenu à rappeler que l’Iran poursuivra sa lutte contre les groupes terroristes jusqu’à l’éradication de ce fléau funeste dans la région.
"Nous n'avons jamais cherché à semer le chaos dans la région. Ce sont les Américains, les Israéliens et malheureusement certains pays de la région, dont les dirigeants se laissent influer par Washington et Tel-Aviv, qui sont la cause des troubles régionaux. L'Iran est pour la paix, la stabilité et les échanges avec les pays de la région", a affirmé le président Rohani.
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